Résumé de la 21e partie n Hakim reparti, Kenza replonge dans l'ambiance de tous les jours. Sa mère essaye de la convaincre de revenir sur sa décision de ne se marier qu'une fois ses études terminées. Quelques jours après, l'oncle et sa femme viennent en visite. Ils ont les bras chargés de cadeaux. — Pourquoi toutes ces dépenses ? s'exclame Nadia. — Kenza a bien réussi à son concours de magistère, dit Fatima, un large sourire aux lèvres. — Et vous ramenez trois paquets ! Un seul aurait suffi ! Boualem répond : — Il y a mon cadeau, il y a celui de Fatima et celui de Samir... — C'est trop, beaucoup trop ! Dans sa chambre, Kenza, l'oreille collée à la porte, écoute, écœurée par cet échange. «Je n'ai pas besoin de vos cadeaux !», murmure-t-elle. Boualem demande si son frère est à la maison. — Il va rentrer dans quelques minutes, dit Nadia, il est sorti faire des courses. — Ce n'est pas Fouad qui fait les courses ? demande Boualem, en prenant un air scandalisé. — Il est allé faire d'autres courses... — Et les filles ? demande Boualem. — Nadjiba fait ses devoirs, Kenza est dans sa chambre... Nadjiba arrive... L'oncle pousse des exclamations : «Elle a encore grandi !» Kenza, l'oreille toujours collée à la porte, entend cette réflexion de la femme de l'oncle : «Il va falloir lui chercher un mari à elle aussi !» A elle aussi ! Kenza, dégoûtée, se détache de la porte et va s'asseoir sur son lit. Rien qu'à l'idée d'aller voir l'oncle et sa femme et écouter leurs discours, elle a mal à la tête... Comme elle aurait aimé être dehors, en ce moment ! Quelques instants après, la porte de la chambre s'ouvre. C'est Nadjiba. — L'oncle Boualem et sa femme sont là, dit la fillette. — Et alors ? dit Kenza avec hostilité. — Maman te demande d'aller leur dire bonjour ! — Je n'ai pas de temps à leur consacrer, dit la jeune fille, toujours hostile. — Ils t'apportent des cadeaux ! — Je n'ai que faire de leurs cadeaux ! — Maman va se fâcher si tu n'y vas pas ! A ce moment-là, Nadia arrive. — Quoi, tu es toujours là, ton oncle et sa femme te demandent ! La jeune fille se lève à contrecœur. — Que me veulent-ils encore ? — C'est ainsi que tu les accueilles ? Ils viennent te féliciter pour ton concours de magistère, ils t'apportent des cadeaux ! On sonne. — C'est ton père, dit Nadia, va vite au salon ! (à suivre...)