Bordj El-Kiffan La cour criminelle d?Alger a condamné, le 4 janvier 2005, Hamid à 16 ans de réclusion criminelle. Les faits remontent au 15 mai 2003 quand une bagarre opposant deux hommes s?est terminée par la mort du jeune Farid. Selon les premiers éléments de l?enquête, la jalousie aurait poussé Hamid à poignarder mortellement Farid, pensant qu?il «courtisait sa femme». Hamid est arrêté et présenté aux services de la police judiciaire. Quelques jours plus tard, le dossier est déposé sur le bureau du juge d?instruction près le tribunal d?Alger. Devant le tribunal criminel d?Alger, Hamid niera avoir prémédité son acte, il n?avait nullement l?intention de tuer, dit-il. Le juge lui rappelle son crime : «Vous êtes accusé d?avoir assassiné froidement Farid avec une arme blanche.» «Je ne voulais pas en arriver là, je ne savais pas ce que je faisais», répond l?accusé d?une voix tremblante. Le représentant du ministère public, après un bref rappel des faits, désigne Hamid coupable : «Il apparaît clairement que l?accusé a tué volontairement Farid» et requiert 20 ans de réclusion criminelle. L?avocate de la défense essayera, tant bien que mal, de requalifier l?accusation d?homicide volontaire avec préméditation et guet-apens en coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle évoque même la légitime défense et demande des circonstances atténuantes à son client. Au terme des délibérations, Hamid est condamné à 16 ans de réclusion criminelle.