La station thermale de Aïn Ouarka attire, en saison hivernale, de plus en plus de citoyens à la recherche de détente et de cures thermales, notamment ceux souffrant de maladies dermiques et d'arthrose. En vue de préserver cette zone à potentialités touristiques eu égard à l'existence de divers sites archéologiques, historiques et naturels, notamment ses gravures rupestres, ses ksour et sa zone humide s'étendant sur une superficie de quelque 1 400 hectares, une série de projets d'équipements touristiques a été programmée par les pouvoirs publics. Ainsi, outre le centre de repos et un centre de cure réservé aux moudjahidine, disposant d'une capacité de 144 lits, les projets inscrits et devant être réalisés par les investisseurs privés, prévoient la mise en place d'équipements d'hébergement, de restauration, de commerce artisanal, dont certains sont déjà en cours de construction, indique-t-on. La protection écologique de Aïn Ouarka, constitue l'autre volet important auquel s'attellent les autorités locales par la réalisation d'une station de traitement des eaux usées et leur recyclage pour des besoins agricoles et la sauvegarde de la faune et la flore locales dans la zone humide. La zone touristique de Aïn Ouarka dont la commune de Asla tire de substantiels profits financiers, dispose aussi d'une Zone d'expansion touristique (ZET) de 2 324 ha, rappelle-t-on.