Résumé de la 5e partie Pour que la main de Malika ne soit pas accordée à un autre, Nadir, au cours d'une dispute, avoue son désir d?épouser sa cousine? Sa mère et son père tentent de lui faire changer d'avis. ? Tu ne vas pas courir derrière une fille que ses parents te refusent ? Même son père n'a pas intercédé en ta faveur ! Et Zoubida, comme pour le consoler, lui dit : ? Je t'ai déjà dit que je t'ai trouvé une fille magnifique ! Nous irons la voir quand tu voudras ! Nadir se met à pleurer et supplie : ? Dites à mon oncle de m'accorder la main de Malika ! ? ça, jamais, a dit Zoubida. ? Tu ne veux pas que je m'humilie devant Brahim ?, dit Ali. Il n'a pas dit un seul mot quand tu l'as supplié de te donner Malika. Il est soumis à sa femme, il fera ce qu?elle lui dira ! Dans la chambre qu'il partage avec ses cousins, Nadir essaye de discuter avec Mohammed, l'aîné, auquel il est pourtant lié. ? Mohammed, parle à ta mère et à ton père? Le jeune homme lui répond avec hostilité. ? Ne t'avise plus à parler de ma s?ur, autrement... Nadir, effrayé, se tait. La haine a gagné ses cousins. La haine remplit maintenant la maison. Que peuvent-ils, lui et Malika, contre ce sentiment mortel ? Il comprend surtout, avec effroi, qu'il n'épousera jamais Malika : même si la jeune fille repousse la demande dont elle a fait l'objet, on ne lui accordera pas sa main, à lui. Et s'il n'épouse pas Malika, il ne voit pas ce qui lui reste à faire dans la vie... Il réfléchit longuement à la situation et finit par prendre une décision. Il se lève dans la nuit et va s'enfermer dans la salle de bains. Le lendemain, c'est la femme de son oncle qui entre la première dans la salle de bains. Elle pousse aussitôt un cri d'horreur. Tout le monde accourt et découvre le corps sans vie de Nadir. Il s'est coupé les veines dans la baignoire, qui est pleine de son sang. ? C'est toi qui as tué mon fils !, hurle Zoubida à l'adresse de Saliha. ? C'est toi !, répond Saliha. ? Vous êtes coupables toutes les deux !, crient en même temps Brahim et Ali. Malika, debout dans un coin, semble pétrifiée. Saliha s'approche d'elle. ? Ma petite ! Pour toute réponse, la jeune fille la repousse. ? Ne me touche pas, tu l'as tué ! Elle fera le même reproche à son oncle et à la femme de son oncle : ? Vous l'avez tué, aucun d'entre vous n'a eu pitié de lui, aucun d'entre vous n'a eu pitié de moi ! Elle restera prostrée pendant de nombreux jours, et comme elle a arrêté de s'alimenter, on l?hospitalisera. Un matin, les infirmières la découvrent inanimée. Elle n'a pas pu survivre longtemps à Nadir.