Promesse «L?année 2005 sera celle du parachèvement des grands chantiers de la capitale.» En affirmant cela, hier, lors du forum d?El-Moudjahid, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a tenu à préciser que c?était là la consécration logique des efforts consentis depuis plus de cinq ans. Au cours de cette période, il a été question de relancer des chantiers oubliés depuis des années : trémies, rocades, déviations, ponts et autres ouvrages d?art ont fait leur apparition dans la capitale. D?autres sont en cours de réalisation et leur livraison ne saurait tarder, selon le ministre. Ainsi, l?autoroute Blida-Dar El-Beïda sera livrée au cours du 1er trimestre 2005. Celle reliant Birkhadem à Bir-Mourad-Raïs suivra, de même que l?autoroute reliant Kadiria à Lakhdaria. Le chantier d?une deuxième rocade sud d?Alger et celui de l?extension de l?autoroute Ben Aknoun-Birkhadem seront lancés courant 2005. Ces projets seront réalisés en un temps record, selon le ministre des Travaux publics grâce au système de 3x8 heures et 7x7 jours, le tout sans ignorer l?aspect esthétique et le respect de l?environnement. A cet effet, le ministre indiquera que, dorénavant, dans la réalisation de tout ouvrage d?art, la création d?un espace piéton et d?un espace vert est primordiale. «Il s?agit de construire solide et beau», dira-t-il. En dressant un bilan des chantiers réalisés par son département, M. Ghoul indiquera que plus de 4 800 km de route ont été réalisés depuis 1999. En moins de cinq ans, il a été réalisé également plus de 170 ouvrages d?art et une quinzaine de trémies à travers le territoire national. Le tout nécessitant pas moins de 16 millions d?agrégats. L?infrastructure maritime a connu la réalisation de 9 nouveaux ports de pêche et l?aménagement de 9 autres ainsi que le dragage de 18 ports. La réfection de routes communales a permis, pour sa part, de désenclaver des populations à travers le territoire national. Une population estimée, par le ministre, à plus de 1,5 million personnes. Autant de projets qui auraient «pu être réalisés plus tôt». Ce qui fait dire au ministre que l?Algérie en matière «d?infrastructures de base a un retard de 20 ans à rattraper».