Sondage Ambiance festive et colorée, hier soir, à l?hôtel Hilton pour honorer les meilleurs. Ce fut l?occasion de retrouvailles entre champions, ceux qui ont hissé haut l?emblème national en donnant dans un élan de générosité, le meilleur d?eux-mêmes. Sahrat El Abtal devait primer en cette soirée enneigée les lauréats du sondage des meilleurs sportifs de l?année organisée conjointement par l?Entv et l?APS avec l?appréciable mécénat de Sonatrach, Sonelgaz et l?entreprise Flash. Tout le monde était au rendez-vous : ministres, sportifs, personnalités du monde du sport, anciennes gloires du mouvement sportif, responsables et journalistes. Seul fausse note : la défection de dernière minute de quelques sportifs qui, pour ceux qui habitent à des centaines de kilomètres d?Alger, n?ont pu faire le déplacement en raison des routes coupées. Mais aussi d?autres, en raison de leur présence à l?étranger, où ils sont en compétition ou en train de parfaire leur préparation en prévision des toutes prochaines échéances régionales et internationales. Parmi, eux, l?immense Salim Iles, sacré à hauteur de 141 points, meilleur athlète algérien de l?année. Le nageur algérien, recordman d?Afrique du 50 et 100 m nage libre, a reçu une distinction honorifique et un chèque de 50 millions de centimes. Le deuxième prix est revenu à Khaled Boumal, gardien de but du MCA et de l?équipe nationale de handball. Cet athlète qui, lui aussi, n?a pu faire le déplacement en raison de sa présence parmi les Verts dans le mondial tunisien de handball, a eu sa part de satisfecit. Ses performances reconnues tant avec le Mouloudia qu?avec l?EN lui ont valu estime et reconnaissance. La troisième marche du podium était réservée à Fatah Aït Saâda, champion d?Algérie de gymnastique. Ce dernier a brillé, faut-il le rappeler, de mille et un feux en remportant une moisson de médailles lors des derniers Jeux panarabes disputés en septembre dernier à Alger. Côté femmes, c?est le charmant trio Louali-Rahouli-Haddad qui est sorti cette année du lot pour être consacré par les connaisseurs et les spécialistes. Lamia Louali, championne d?Afrique du karaté-koshiki, a, pour rappel, dominé tout son monde lors des Jeux panarabes et des championnats d?Afrique pour devenir la redoutable «femme au gang», téméraire à souhait. Rassasiée, Lamia a décidé de raccrocher. Elle le dit en direct devant tout le monde au Hilton : «ça y est, j?arrête.» Inutile de contrarier une championne qui dit savoir quand et comment elle doit achever convenablement son ?uvre. Lamia, partie avec les éloges, passe le témoin à d?autres et elle n?aura point de souci à se faire, car Baya Rahouli, habituée des grands rendez-vous, est toujours là, pour sauter plus haut et plus loin. Une présence qui lui a valu une deuxième place dans le classement des meilleurs athlètes de l?année 2004. Mais comme Iles, Baya a dû, pour des raisons d?indisponibilité, charger une autre personne pour réceptionner le trophée. La troisième femme primée n?était autre que la judoka Soraya Haddad, quart finaliste des JO d?Athènes. Dans la catégorie handisports, c?est toujours l?inégalable Nouia, médaillé d?or au JO d?Athènes qui est sorti du lot, loin, dans les suffrages, devant Boulouar, spécialiste du poids et du javelot et Messaoud Nine ainsi que Nadia Medjadi, tous les deux logés à la même enseigne (troisième place). Le titre de la meilleure espoir, enfin, est revenu à la nageuse Sara Hadj Abderahmane, une authentique ogresse des bassins à l?âge de? 14 ans.