Résumé de la 2e partie La petite souris rongea le fil qui tenait Amira attachée à la natte et demanda à la jeune fille de prendre un ?uf, un balai, un bâton et une pierre polie. Amira jeta l??uf à terre, en criant : «Par mon père et par ma mère, que cet ?uf devienne un étang que le monstre ne pourra traverser !» L??uf se cassa et devint un étang très profond. Mais le monstre se mit à boire l'eau et quand l'étang fut à sec, il passa et cria : «Je t'aurai, Amira !» Alors, Amira jeta son bâton à terre, en criant : «Par mon père et par ma mère, que ce bâton devienne une forêt que le monstre ne pourra traverser !» Le bâton devint une forêt dont toutes les branches s'entrelaçaient. Mais le monstre coupa les branches avec sa queue jusqu'à ce qu'il ne restât plus un arbre debout. «Maintenant, je t'aurai, Amira !» Mais Amira jeta un caillou à terre en criant : «Par mon père et par ma mère, que ce caillou devienne une barrière de rochers.» Le caillou grossit, grandit et devint un rocher perpendiculaire, et il fut impossible au monstre de le gravir. Alors, il cria : «Aide-moi à grimper, Amira, je ne te ferai point de mal.» ? Je ne t?aiderai que si tu plantes d'abord ta sagaie dans la terre», dit Amira. Le monstre planta sa sagaie dans la terre, et la bonne Amira commença, à l?aide d?une corde, à le hisser. Mais, quand il fut près du but, il cria : «En vérité, en vérité, je t'aurai à présent, Amira !» Amira fut si effrayée qu'elle lâcha la corde et le monstre tomba juste sur sa sagaie, où il s'empala. Amira, qui n?arrivait plus à trouver son chemin, s'assoit en pleurant. Bientôt, un corbeau vint se poser près d'elle et elle lui chanta : «Joli corbeau, joli corbeau, Je lisserai tes plumes noires Si tu veux m'emporter avec toi Vers le puits de mon père.» «Non, dit le corbeau, je ne t'emporterai pas ; tu n'aurais pas dû raconter que je mangeais des arachides vertes !» Vint ensuite un milan, et elle lui chanta : «Mon beau milan, mon beau milan Je lisserai tes plumes grises Si tu veux m'emporter avec toi Vers le puits de mon père.» «Non, dit le milan, je ne t'emporterai pas. Tu n'aurais pas dû raconter que je mangeais des rats morts.» (à suivre...)