Soulagement Alger va peut-être enfin pouvoir respirer. Des unités industrielles vont être délocalisées vers les Hauts-Plateaux. 60 grandes sociétés industrielles constituent un grand danger pour le citoyen et l?environnement et menacent la vie des travailleurs, générant trois types de risques dangereux (explosion, incendie en plus des accidents liés aux émanations toxiques). Ces unités sont implantées à Béjaïa, Annaba, Skikda, Rouiba, Réghaïa Mostaganem, Arzew et Tlemcen en plus de la capitale et d?autres dans des zones industrielles, au Sud du pays, notamment à Hassi Messaoud et Hassi R?mel. Après la fermeture de l?unité Ghazaouate, une dizaine d?unités implantées dans la ville d?Alger seront délocalisées vers les Hauts-Plateaux. «Notre politique est d?anticiper les délocalisations qui coûtent trop cher sur le plan financier et humain», a déclaré Chérif Rahmani, ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement en marge du forum international sur les risques technologiques industriels qui se tient depuis hier à l?hôtel El-Riadh de Sidi Fredj. Pour les risques industriels, il y a des «hot-spots» des zones rouges chaudes telles que la zone industrielle de Annaba, Béjaïa, Skikda, Blida, Alger, Rouiba, Réghaïa, Oued Smar et certaines unités à l?intérieur d?Alger, d?Arzew, de Mostaganem, d?Oran, de Tlemcen et de certaines zones du sud Hassi R?mel, Hassi Messaoud. Sur les objectifs de ce forum, Rahmani explique : «Nous sommes dans une société à risques. Notre but est d?organiser la gestion et la prévention en amont des risques ; de pousser les walis à mettre en place des plans de prévention de ces risques industriels, d?interdire certaines zones, d?éloigner certaines populations et surtout mettre en place des systèmes de prévention de veille, d?alerte et d?intervention.» «Suite aux récents incidents notamment l?accident gazier à Skikda, et la cimenterie de Chlef, nous avons réuni toutes les parties concernées notamment les collectivités locales, les industriels, la protection civile et des experts étrangers pour travailler avec eux en matière industrielle et énergétique et la nouvelle loi 04-20 de prévention des risques majeurs et la gestion des catastrophes établie en décembre dernier, dont les risques technologiques», déclare Akli Ahmed, sous-directeur des installations classées au ministère.