«La créativité libre dans la poésie» est le thème du forum Echo des plumes, dont la poétesse Rabia Djalti a été l'invitée, dimanche, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. A cette occasion, la poétesse a souligné que la prose rimée, dont elle est spécialiste, «est synonyme de la poésie libre» qui commence à se frayer un chemin dans le champ poétique algérien, précisant que ce genre de poésie exige «un travail technique et esthétique spécial». Elle a, par ailleurs, considéré que «l'autocensure que s'impose le créateur s'oppose à l'approfondissement de l'expérience culturelle et intellectuelle humaine». Sur des notes musicales composées par l'artiste Boualem Chaker, la poétesse a lu quelques-unes de ses ?uvres, telles que Folie et Reine de Saba, qui rendent hommage aux sacrifices et au combat de la femme «aux plans sentimental et social», d'autant que l'invitation de la poétesse, Rabia Djalti, intervient à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. La poétesse compte, à son actif, six recueils de poèmes dont L?Accusation (1984), L?Arbre de la parole (1991) et Une Discussion en privé (2002). Rabia Djalti, qui est présidente du Fonds de la création auprès du ministère de la Culture, est également revenue sur le thème de la commission de lecture, créée par le fonds, précisant que cette dernière «est composée d'experts chargés de la révision grammaticale, stylistique et orthographique des nouvelles créations qui nécessitent une subvention pour voir le jour».