Décision «Désormais, la réalisation d'une école primaire ou d'un CEM devra se faire, à l'avenir, sur deux ou trois niveaux (R+1 ou R+2). La construction de logements se fera en R+8 et plus», a indiqué le wali de Blida. La rareté du foncier, notamment au niveau du chef-lieu de la wilaya de Blida, a contraint les pouvoirs publics à orienter les programmes de développement vers d'autres localités où le problème est moins posé. Il est question de maintenir la dynamique de développement enclenchée au cours des dernières années et de faire face aux préoccupations urgentes des citoyens. Cette option, qui n'est, en fait, qu'un palliatif, notamment lorsqu'il s'agit de la réalisation de grands équipements publics, ne résout pas entièrement le problème. Ce qui a amené les responsables de certains secteurs à surseoir à l'inscription de projets, pourtant importants pour la collectivité, en raison de l'indisponibilité de terrains d'assiette. «La recherche d'autres formules est impérative», a souligné, samedi, le wali de Blida, Mohamed Bouricha, en guise de réponse aux préoccupations des présidents des APC du chef-lieu de wilaya et de sa périphérie immédiate. Les présidents des APC, qui s'exprimaient lors d'une séance de travail tenue à l'issue d'une tournée d'inspection dans les daïras de Ouled Yaïch et Blida, ont, tour à tour, fait état du manque chronique de terrains d'assiette pour l'implantation de nouveaux projets. A cet effet, le chef de l'exécutif de wilaya a invité les techniciens du secteur de l'urbanisme, et notamment les architectes, à engager une réflexion dans ce sens en privilégiant l'extension verticale, et ce afin de contourner la contrainte liée à la rareté du foncier. La récupération de sites de quartiers menaçant ruines ou exposant leurs habitants à des risques d'effondrement, est également souhaitée. A l?image du vieux quartier Becourt en cours de récupération après le relogement de ses locataires. Cette opération, qui vise l'amélioration du cadre de vie des résidents, permettra, en effet, la récupération de pas moins de 2 hectares qui seront destinés à l'implantation d'équipements socioculturels, dignes d'une ville moderne. Dans ce cadre, le wali a tenu à mettre l'accent sur la lutte sans merci à mener contre l'habitat précaire et les constructions illicites. Plusieurs autres mesures, ayant trait à l'élaboration d'un plan de transport notamment pour le chef-lieu de wilaya, à la lutte contre le marché informel et à l'aménagement urbain, ont été prises lors de cette rencontre.