La famille et les dirigeants usmistes sont restés bouche bée devant les propos virulents de l'attaquant Issaâd Bourahli à l?encontre de son entraîneur Djamel Menad, à l?issue du match contre l?Olympic de Tripoli vendredi dernier. N?appréciant guère le fait d?être mis sur le banc des remplaçants et privé de match, Bourahli n?y est pas allé avec le dos de la cuillère traitant son coach de «petit entraîneur» et de «jaloux». Pis encore, Bourahli a enlevé tout mérite à Menad dans la conquête éventuelle du titre de cette saison, rappelant que c?est à Saâdi que revient la palme du succès, «Menad, qui a échoué là où il est passé, est venu récolter le travail des autres», dira-t-il sans avoir froid aux yeux à la veille de son départ en regroupement de l?équipe nationale. Ebranlés par ces déclarations, les dirigeants de l?USMA, à leur tête le président Allik, comptent s?expliquer sérieusement avec leur attaquant dès son retour au club, c?est-à-dire après le match Algérie-Rwanda. «Les déclarations de Bourahli sont intolérables», estiment les dirigeants qui ne veulent pas d?affaire sur les bras qui empoisonnerait l?ambiance de l?équipe à la veille de la double et importante confrontation contre le Ahly du Caire qui suscite déjà le débat. En effet, les Egyptiens sont décidés à mettre la pression sur la CAF, car ils refusent de jouer le match aller à Bologhine sur le tartan synthétique, alors que la réglementation autorise le club de Soustara à recevoir sur une telle surface à ce stade de la compétition. Quant à Bourahli, qui est désormais dans le collimateur, son cas sera sérieusement jugé après le match de l?équipe nationale où l?on saura s?il sera parmi le groupe qui affrontera le Ahly ou non.