Les jours se suivent et se ressemblent au Mouloudia Club d'Alger. Outre les problèmes quotidiens qui concernent l'équipe première, la direction du club doit faire face au contentieux qui concerne le trio «bienfaiteur» – Khaled Adnane, Nabil Mostafaoui et Sid-Ali Touileb –, qui réclame haut et fort son argent. Selon nos sources, ces trois ex-dirigeants ont intenté une action en justice afin de recouvrer leurs droits surtout après avoir épuisé toutes les voies du règlement de l'affaire à l'amiable. Le risque premier dans cette histoire, c'est le gel des comptes du club, à l'instar de ce qui s'est passé pour le CRB qui a vu ses comptes gelés après que les anciens joueurs, Badji, Ali Moussa et autres créanciers ont eu gain de cause amenant la justice à sommer la direction du Chabab à payer tout ce beau monde. Il faut dire que cette affaire remonte à l'époque où Mohamed Lefkir était le président du club de Laâqiba. De ce fait, le président du MCA, Sid-Ahmed Kercouche, qui s'est engagé à assurer l'actif et le passif du club se retrouve dans de beaux draps même s'il ne se montre pas du tout inquiet. D'ailleurs, il nous a déclaré lors d'une rencontre, qu'il essayera de trouver une solution pour rembourser ce qu'il y a lieu de rembourser. Pour le reste, il ne peut rien faire du moment que rien n'a été mentionné dans le bilan financier de l'ancien président de l'association El-Mouloudia. Devant cet état de fait, les trois mécènes ont porté leur affaire devant la justice, portant plainte contre l'ex-président Mohamed Messaoudi. Ils espèrent recouvrer leurs droits par cette action. «Nous avons porté plainte contre l'ex-président, Mohamed Messaoudi. Nous avons agi de la sorte pour espérer récupérer notre argent», a déclaré l'ex-président de la section de football du MCA, Khaled Adnane. Cette affaire pourrait bien mettre la direction du MCA dans l'embarras. Le trio qui revendique son argent est sûr d'avoir gain de cause, ce qui mènera la justice à demander le gel des comptes du club jusqu'à ce que l'affaire soit réglée. Le trio contestataire qui accuse exclusivement l'ex-président Messaoudi, associe, malgré lui, le président Kercouche qui devra affronter la même situation que son homologue du CRB, Mokhtar Khalem, qui se voit ainsi contraint de régler un contentieux à l'ancienne direction.