Plus de 600 000 asthmatiques souffrent de façon permanente. En outre, 40% de la mortalité infantile (enfants de moins de 1 an) et 27% des consultations concernent des maladies respiratoires. Le coût direct de celles-ci est estimé à 15 000 000 USD par an. Un surcoût pour l?Etat avec un impact certain sur l?économie. C?est dire le degré de pollution de l?air et la nécessité vitale d?y remédier. C?est que l?on «peut rester plus d?un mois sans manger. Trois jours sans boire, mais pas 5 minutes sans respirer? Il est reconnu à chacun le droit de respirer un air qui ne nuit pas à sa santé et d?être informé de la qualité de l?air qu?il respire», tel est le principe majeur de Samasafia, le réseau de surveillance de la qualité de l?air ; une structure algérienne qui définit la vraie source de la pollution chez nous depuis son installation voilà près de quatre années.