Mesures Ces unités disposent d?un stock d?urgence de médicaments contre certaines pandémies notamment la gale, les poux et la conjonctivite. Le nombre des Unités de dépistage et de suivi (UDS), opérationnelles dans la wilaya d'Alger, s'élève à 72 unités, dont 26 situées dans les collèges d'enseignement moyen, 24 dans des écoles primaires et 15 unités dans des lycées, a indiqué à l?APS, M. Amarna, le chef du bureau de l'action sociale de l'inspection de l'académie d'Alger. Il déplore, toutefois, l?absence de ces structures dans certaines communes de la wilaya, «pourtant à forte densité de population» à l'image d'El-Biar, Ben Aknoun et Dely Ibrahim. Chaque unité compte trois équipes dont une mobile et travaillant par brigade. Elle est composée d'un médecin généraliste, d?un dentiste, d?un psychologue, d?un orthophoniste et de deux paramédicaux. Outre le dépistage des maladies, les UDS ont pour mission de mener également des campagnes de vaccination notamment dans les classes des premières années primaires et secondaires. «Toutes les UDS disposent en permanence d'un stock de médicaments (stock d'urgence), contre certaines pandémies notamment la gale, les poux et la conjonctivite», indique M. Amarna. Ces unités sont également chargées du contrôle de l'hygiène dans les établissements scolaires et prennent part à toutes les campagnes de sensibilisation et de prévention lancées contre les différentes pandémies et les fléaux sociaux. Selon M. Amarna, la wilaya d'Alger vient d'octroyer «une enveloppe budgétaire pour l'achat de 15 fauteuils dentaires au profit des UDS nécessiteuses des communes de Baraki, Rouiba, Réghaïa et Tassala El-Merdja». Le Dr Fethya Messeli, médecin généraliste à l'unité de l'école El-Ouarda, explique la prise de conscience des parents d'élèves quant à l'utilité de ces structures sanitaires. Pour la psychologue de la même unité, Mme Zanoun, les cas les plus dépistés dans son domaine sont, entre autres, «des cas d'orthophonie tels les difficultés linguistiques, les troubles de comportement comme l'hyperactivité et l'énurésie d'origine psychologique». De son côté, le Dr Samia Brouri, médecin généraliste de l'UDS du lycée Omar-Racim, a mis en évidence certains cas pathologiques recensés durant le premier et deuxième trimestres de l'année scolaire 2004-2005. Ces cas concernent la baisse de l'acuité visuelle (239 élèves), le strabisme (44), les difficultés scolaires (175 dont 70 cas dus à des troubles du comportement) et les troubles de langage (28 ).