Résumé de la 3e partie Sofiane revoit la jeune émigrée qu?il a rencontrée sur la plage. Le lendemain, il retourne sur la plage et, cette fois, la jeune fille, Nadia, n?attend pas quinze heures pour se manifester. Sofiane la trouve même sur la plage, en train de l?attendre. Aujourd?hui, elle porte un maillot rouge qui lui va à ravir. ? Tu es très jolie, lui dit-il. ? Toi aussi, tu es beau, répond-elle. Il rougit et la regarde ; elle éclate de rire. ? C?est la première fois qu?une fille te dit que tu es beau ? Il est embarrassé puis, lui aussi, se met à rire. ? Oui, avoue-t-il Ils s?assoient sur le sable. ? Tu as dû connaître beaucoup de filles, lui dit-elle sur un air détaché. ? Oui, dit-il, n?osant pas dire non. ? Tu dois avoir aussi une petite amie. Il répond encore «oui», bêtement. Comme la fille le regarde avec curiosité, il s?empresse d?ajouter : ? J?avais une petite amie, mais plus maintenant? ? Ah bon, fait-elle sur un air toujours détaché, comme si la chose ne l?intéressait pas. Il a envie de lui demander si elle aussi a un petit ami, mais il n?ose pas. Ils restent un long moment silencieux, puis il dit. ? Et si nous allions dans l?eau ? ? Tu veux te baigner ! ? Oui ! tu m?as dit, hier, que tu ne savais pas nager ! ? Je barbote ! Elle se lève la première et lui jette une poignée de sable avant de courir vers la plage. Il la rejoint, la prend par la main et l?entraîne dans l?eau? En quelques minutes, il lui apprend à faire les mouvements rudimentaires. ? Mais c?est facile, dit-elle ! ? Tu as beaucoup à apprendre, lui dit-il. Ils sortent de l?eau et vont s?asseoir sur le sable. Un jeune vendeur de cacahuètes passe. Il en achète deux sachets, un pour elle et un pour lui. ? J?adore les cacahuètes, dit-elle. ? Je vais acheter des casse-croûte, dit-il. ? Non, je dois rentrer déjeuner avec ma mère et mon petit frère. ? Nous nous reverrons après ? Elle secoue la tête. ? Je serai avec ma mère et mon frère? Comme il prend un air malheureux, elle lui dit : ? Reviens demain, nous pourrons nous baigner dans la matinée. Ma mère est comme les taupes, elle ne sort que l?après-midi ! Elle rit, elle lui jette une poignée de sable et s?en va. ? A demain ! ? A demain, murmure-t-il. (à suivre...)