Résumé de la 2e partie Sofiane s?est épris d?une jeune fille, une émigrée, qu?il a vue sur la plage. Il n?a pu, à cause de ses amis qui l?accompagnaient, faire plus ample connaissance avec elle. Djamal et Amine ont voulu changer de plage : il leur a aussitôt dit qu?il ne pouvait aller avec eux, prétextant une affaire à régler. Cela ne pouvait tomber mieux : il pourra retourner voir la jeune émigrée. Il est arrivé de bonne heure si bien qu?il ne trouve pas grand monde sur la plage. En tout cas, la jeune fille n?y est pas. Il regarde du côté du complexe touristique où elle doit occuper un bungalow avec sa mère et son petit frère : ils doivent encore dormir. Préférant s?asseoir vêtu sur le sable, il attend. Une heure passe sans que la jeune fille pointe son nez. Il se déshabille finalement et entre dans l?eau. Il ne doit pas trop s?éloigner pour surveiller ses vêtements. Il en arrive à regretter l?absence de ses deux amis qui, s?ils avaient été là, l?aurait fait? La matinée se passe dans la monotonie? Il mange son casse-croûte et s?étend sur sa serviette pour bronzer. Ah, comme il aimerait recevoir, comme la veille, un coup de ballon sur le crâne, comme il voudrait, comme par magie, voir resurgir devant lui, l?aimable vision... Quatorze heures? il se lève et, confiant ses affaires à un couple, il fait le tour de la plage. Pas une trace. C?est la fin de la saison, elle est peut-être repartie chez elle?. Il s?angoisse, puis il se rappelle qu?elle lui a dit qu?elle ne repartait que dans une semaine? Il rejoint sa place, s?allonge sur le sable puis retourne dans l?eau et, de nouveau, s?étend sur le sable. Il est seize heures. Il doit penser à rentrer, avant que le flux des estivants ne se déverse sur les arrêts de bus. La belle sirène ne fera pas son apparition ! Il ferme les yeux, essayant de la revoir, telle qu?elle s?est présentée à lui. «Bonjour !» Il sursaute et ouvre les yeux. C?est elle, et, comme la veille, elle s?accroupit en face de lui. Il se redresse aussitôt sur son séant, honteux d?être, une deuxième fois, surpris en position allongée. «Excusez-moi», dit-il Elle lui sourit. «Vos amis ne sont pas là? dit-elle ? Non, ils n?ont pas pu venir aujourd?hui ! Elle sourit encore. ? Vous avez de la chance d?avoir des amis, moi, je n?en ai pas ici ! Le c?ur de Sofiane se met à battre la chamade. Il ose pourtant cette phrase. ? Eh bien si vous voulez que nous soyons amis? Elle le regarde de ses beaux yeux couleur noisette qui achèvent de le troubler. ? C?est vrai, vous voulez bien ? Vous m?apprendrez à nager ? ? Bien sûr. Il lui sourit à son tour. Il lui tend la main et lui dit. ? Moi, c?est Sofiane? ? Et moi, Nadia ! On se tutoie ? ? Si tu veux ! (à suivre...)