Zahaf et ses milliards, l?USMB et ses «stars» n?ont rien pu faire face à une équipe classée 13e dans le championnat interrégions et qui a plus la tête à sauver sa saison lundi prochain contre la JSM Skikda dans un match au sommet que de faire de la coupe un réel objectif. D?ailleurs, la direction de l?USM Sétif, ce légendaire club qui a enfanté les Mekhloufi, Kermali et le défunt Aribi pour ne citer que ces monstres du ballon rond algérien, avait demandé à la ligue de reporter son match contre Skikda, mais jusqu?à maintenant aucune réponse ne lui est parvenue. Le président blidéen, lui, s?est dit trahi par son coach, le Roumain Dan Anghelescu, qui a failli tactiquement selon lui. Et dire qu?il y a quelques semaines, il ne tarissait pas d?éloges sur lui et sur son travail. Au fait, Zahaf, un novice dans ce domaine qu?est le football, comme il s?est défini lui-même un jour, est-il capable de juger un entraîneur ou de débattre d?un schéma tactique ? Au-delà de cette interrogation, le président de Blida poussera l?inconscience plus loin en cautionnant et en légitimant la réaction violente des supporters, et ce, à cause de la faillite de son entraîneur à qui il a donné carte blanche, martèle-t-il. Et pour faire comme tous les autres présidents qui se respectent, il a limogé l?entraîneur en révélant qu?il allait le faire juste après le match de Mascara. Mieux encore, il dira que son but cette saison n?était pas de gagner des titres, mais de construire une équipe à? coups de centaines de millions. Le gâchis blidéen est à l?image de ce pauvre joueur, nommé Tahraoui débauché de son club, l?ASO, pour la modique somme de 1,25 milliard de centimes pour un rendement zéro (un but sur penalty face au WAT). Pour suppléer au Roumain, parti chasser ailleurs, Zahaf a confié la barre technique à Akli et Khezrouni, l?adjoint d?Anghelescu, pour terminer la saison et sauver les meubles avec une place qualificative à une compétition internationale.