Constat Contrairement aux décennies 1970 et 1980, la filière étrangère ne semble pas faire l?affaire de nos clubs puisque rares sont ceux qui y ont fait long feu. La valse des entraîneurs n?a pas épargné nos clubs les plus huppés, à l?image de la JSK, du MCA, de l?ESS, de l?USMA et du CRB. Pour un manque de résultats ou d?autres raisons, certains présidents, poussés par la pression terrible du public, ont réagi ? peut-être hâtivement ? en opérant des changements à la tête de la barre technique. Est-ce là une solution adéquate ou tout simplement un moyen de faire baisser la tension et d?apaiser les esprits des supporters ? Cela ne peut être vérifié qu?à travers les résultats enregistrés par le coach ayant pris le train en marche. Dans cette même optique, des équipes réputées pourtant jadis pour leur stabilité, telles que la JSK et l?ESS sous l?ère respectivement du duo Khalef-Ziwotko et du regretté Aribi, ont jugé utile de procéder à un changement d?entraîneur. Idem d?ailleurs pour le MCA. C?est ainsi que les trois présidents Hannachi, Serrar et Messaoudi, avaient préconisé la solution française en engageant Coste, Révelli et Rabier. Voyons alors les résultats : le premier a essuyé un échec prématuré avec sa nouvelle équipe en Ligue des champions d?Afrique, qui était pourtant l?objectif principal du club ; le second a enregistré une élimination avec l?Entente dans l?épreuve arabe de la Ligue des champions, malgré un bon parcours. Pour rappel, Révelli est à son troisième club après le MCO et le MCA et, selon notre source, la direction de l?ESS vient de lui accorder un surcis. Enfin, le Doyen a tout raté en compétition nationale et il ne reste que La ligue des champions arabe pour que l?on puisse parler effectivement de la touche Rabier. Cela dit, nous ne voulons aucunement tirer à boulets rouges sur ces coachs ou remettre en cause leur savoir-faire, mais juste dire qu?avec plus de temps et de stabilité sur les plans de l?équipe dirigeante, de l?effectif et surtout à la tête de la barre technique, les résultats pourraient être nettement meilleurs. Des entraîneurs, algériens ou autres, cela ne dérange guère, car tout ce qui fait progresser notre balle ronde est accueilli à bras ouverts. N?oublions pas que l?Algérie est aussi une terre de? football.