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Du contenu et du contenant
Publié dans Info Soir le 21 - 04 - 2005

Comparaison Contrairement à ce qui se passe dans les pays développés, peu d'études s'intéressent aux graffitis en Algérie.
Pour situer le sujet, il est impératif de se pencher sur le contenu, message que véhiculent ces graffitis et le contenant, le support sur lequel sont mentionnés les messages. Le contenant est généralement les murs, parfois, les camions, les bus, les wagons.
Mais les murs restent les endroits privilégiés pour ce type d'expression. Sur les murs publics, le message est exposé au regard du monde, mais il peut être porté aussi dans des endroits, moins exposés comme les toilettes publiques. Pour ce qui est du contenu, une panoplie de thématiques est abordée par les graffiteurs dans différentes langues (arabe dialectal, français, tamazight, anglais?)
Des messages politiques («Pouvoir assassin», «Ulac smah ulac»), d'amour («J'aime Houria», «Zoubida ma chérie»), mais aussi des messages sportifs, des rêves («Visa pour toujours», «Cartona, fi Roma, khir men villa fel houma»). D'autres graffitis sont plutôt «hard». Sexuels, ceux-ci se trouvent indiscutablement dans les toilettes publiques. Il existe aussi des graffitis qui relèvent du domaine de l'insignifiant.
Ce sont des symboles, parfois connus, signe nazi, le zed amazigh, la tête de mort des pirates, mais aussi des signes qui ne sont pas catalogués par la mémoire collective.
Ces symboles méritent davantage d'intérêts de la part des spécialistes. Parfois, des dessins sont réalisés par de véritables passionnés et sont exposés comme dans une galerie au grand public.
Ces graffitis sont réalisés avec tous types d'outils (des clous, des pinceaux, de la craie, de la pierre?) Toutes les couleurs sont utilisées, mais avec une dominance du noir et du rouge, les couleurs de la révolte.
Les multiples graffitis que nous avons vus indiquent une différence de niveau d'instruction et de conscience politique, et parfois de goût artistique. En effet, des tags sans faute se trouvent dans les facs et autres endroits «fréquentés» par les lettrés. Or, dans les quartiers populaires les inscriptions portent des fautes grossières. La rigueur grammaticale est le dernier souci de ces jeunes.
Le génie populaire exhibe son exigence son enthousiasme, son goût esthétique, sur nos murs déformés. «Il existe une différence entre le graffiti et le tag. Le graffiti, c'est le dessin ; Le tag c'est l'inscription seulement», précise un connaisseur.


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