Le ministre de l?Education nationale a tenu à préciser que la décision de l?annulation, à partir de l?année prochaine, de la filière des sciences islamiques dans les trois paliers «ne part d?aucune arrière-pensée et il n?y a aucune mauvaise lecture à en faire». Pour l?orateur, qui a tenu au passage à rappeler «l?identité islamique» de l?école algérienne, cette annulation répond purement et simplement à des choix pédagogiques et rien d?autres. «Notre choix était d?annuler plusieurs filières, comme la chimie, la biologie et autres par exemple et il se trouve que la matière des sciences islamiques est, elle aussi, une filière touchée par la réforme.» Pour rappel, l?annulation de cette filière a soulevé un véritable tollé généralisé, incriminant la tutelle de vouloir «désislamiser» l?école algérienne. Du haut de leur minbar, des imams étaient même allés jusqu?à parler de conspiration judéo-chrétienne contre l?Algérie en mettant en cause, outre l?annulation des sciences islamiques, le contenu des livres d?histoire, de français, d?arabe et de philosophie.