Résumé de la 7e partie C?est avec Marilyn Monroe que Kennedy se divertit et se relaxe. La jeune femme, en dépit d?un séjour dans une clinique psychiatrique, est toujours en proie à ses obsessions. Une autre réception encore. Cette fois-ci, c?est Fifi Bell, l?une des plus grandes figures mondaines de New York, qui organise la fête chez elle. Ce ne sont pas les belles filles qui vont manquer et Kennedy pourrait bien se passer de Marilyn, qui est d?ailleurs fatiguée. Mais non: il a insisté auprès de son hôtesse pour qu?elle l?invite. Ses conseillers ont beau lui suggérer de rompre avec l?actrice qui commence à devenir encombrante et qui pourrait ainsi lui poser des problèmes, il s?entête à la retrouver ou à la faire venir dès qu?il peut. Certes, il peut s?offrir toutes les filles qu?il veut, mais Marilyn est la seule avec laquelle il peut réellement se détendre, voire se laisser aller à des confidences. En fait, il devait l?aimer. Et Marilyn ? Elle aussi l?aime et fait tout pour lui plaire. Elle a conscience que cet homme est le Président des Etats-Unis, donc le premier homme du pays, mais elle n?a jamais été intimidée par ce titre et elle pense qu?elle est vraiment à sa hauteur, qu?elle peut le satisfaire en tout point de vue, voire devenir la première dame d?Amérique? Rêvait-elle, à cette époque, de l?épouser ? Peut-être, mais Kennedy, qui est toujours un homme marié et père de deux enfants, n?est pas prêt à divorcer. En fait, il ne s?est jamais posé cette question. Si Marilyn veut continuer à le voir, ce sera toujours dans le cadre d?une relation secrète, illégitime? Au grand dam des conseillers de Kennedy ! Chez Fifi Bell, tous les invités sont là, à l?exception de Marilyn. «Mais que fait-elle ?», s?inquiète Kennedy. Las d?attendre, le Président envoie quelqu?un la chercher. L?homme la trouve dans sa chambre, nue, avec seulement des chaussures à talons aiguilles. Elle est assise devant sa coiffeuse, rêveuse. «Mais que faites-vous ? s?écrie l?homme. Le Président vous attend ! ? Je ne sais pas quelle robe mettre, soupire-t-elle. ? Choisissez-en une et partons vite !» Elle va mettre encore du temps à prendre dans sa garde-robe une tenue. «Celle-ci m?irait-elle ? demande-t-elle à l?envoyé du président. ? Oui, mettez-la vite et partons !» C?est une robe moulante qui lui va à merveille. «Vous êtes ravissante !» Elle sourit, met une perruque rousse pour sauvegarder, comme elle dit, son «anonymat» et suit l?homme. Dès qu?il la voit, Kennedy pousse un petit cri d?admiration et va vers elle. «Voilà deux heures que je t?attends !» dit-il. Il ne se cache pas pour lui parler ni pour passer toute la soirée avec elle. Alors, se demandent les invités, pourquoi s?affubler de cette ridicule perruque rousse ? (à suivre...)