Résumé de la 9e partie Aucun meurtre durant l?été 1963, et l?on espéra, de nouveau, que le tueur avait cessé. Le 25 novembre, les Bostoniens pleuraient encore la mort du président John F. Kennedy ? assassiné trois jours plus tôt ? lorsqu?on découvrit le corps d?une nouvelle victime. Le lendemain du décès du Président, alors que la plupart des Américains étaient collés à leur téléviseur, Joann Graff avait été violée et assassinée dans son appartement de la ville de Lawrence, au 54 Essex Street. Cette jeune dessinatrice industrielle de 23 ans, très prude et religieuse, était morte dans l?après-midi. Sa blouse était remontée jusqu?au cou. Deux bas nylon et la jambe d?un justaucorps étaient attachés autour de son cou, chacun avec un n?ud différent. Sa culotte était par terre et son soutien-gorge était déchiré. Le médecin légiste remarqua des traces de morsure sur sa poitrine. L?appartement de Joann Graff avait été peu fouillé par son assassin, seul un tiroir était ouvert. A 15h 25, Ken Rowe, l?étudiant qui vivait dans l?appartement au-dessus, avait discerné des bruits de pas dans le hall. Lorsqu?il avait entendu quelqu?un frapper à la porte de l?appartement en face du sien, il avait ouvert la porte, pour découvrir un homme, d?environ 27-28 ans, avec des cheveux épais, en vêtements de travail verts, qui lui avait demandé si Joann vivait là, en se trompant sur la prononciation de son prénom. L?étudiant lui avait répondu que Joann vivait dans l?appartement au-dessus. Un moment après, il avait entendu la porte de la jeune femme s?ouvrir et se refermer. Il avait pensé que Joann connaissait le jeune homme et l?avait laissé entrer dans son appartement. Dix minutes plus tard, une amie avait téléphoné à Joann, mais cette dernière n?avait pas répondu. Le décès de Joann Graff ne suscita que peu de réaction, car toute l?attention des habitants de Boston (dont J. F. Kennedy était originaire) était focalisée sur la mort de leur président. Un peu plus d?un mois après, le 4 janvier 1964, deux jeunes femmes rentrent chez elles au 44A Charles Street, dans le quartier de Back Bay, après le travail. Elles découvrirent avec horreur que leur amie, Mary Sullivan, une secrétaire de 19 ans, qui n?avait emménagé dans cet appartement que depuis trois jours, avait été assassinée. Elle avait été attachée et étranglée. Un bas était fermement serré autour de son cou. Une écharpe en soie rose formait un gros n?ud sous son menton. Et une autre écharpe à fleurs roses et blanches était nouée par-dessus. Le tueur avait posé contre ses pieds une carte de v?ux souhaitant une «Bonne et heureuse année». Elle était assise sur son lit, adossée à la tête du lit, un oreiller sous les fesses, les genoux relevés et écartés. Sa blouse était remontée jusqu?aux épaules. Un liquide poisseux, qui se révéla être du sperme, coulait de sa bouche sur ses seins. Le manche d?un balai avait été enfoncé en elle. L?appartement avait été fouillé, les tiroirs ouverts et leur contenu était éparpillé sur le sol. Des coussins et des chaises étaient renversés dans le salon. Du linge et des serviettes jonchaient le sol de la salle de bains. (à suivre...)