Entrave Les travaux de réalisation du stade omnisports sont à l'arrêt depuis 2000 pour insuffisance de l'enveloppe financière. Ce projet, inscrit au titre d'une opération sectorielle en 1991 pour une enveloppe de 51,8 millions de dinars portant sur la construction d'un stade omnisports de 5 400 places, a été clôturé en 2003 à la suite d?une réunion du comité d'arbitrage. Réévalués à cinq reprises, les premiers travaux, confiés, respectivement, à une entreprise privée, la Sogerwit, et à l'ex-Emifor de Tlemcen, ont porté sur, outre une piste d'athlétisme réglementaire de huit couloirs, la réalisation de deux modules de gradins, du terrassement, du drainage du stade ainsi que d'un mur de clôture. L'APC de Maghnia avait, rappelle-t-on, alloué à ce projet une subvention de 13 millions de dinars pour la pose de la pelouse en gazon naturel et de barreaux autour du terrain de jeu. Le reste à réaliser concerne, selon la DJS, la construction d'un troisième module de gradins, de vestiaires, de deux salles spécialisées, du bloc administratif, le chauffage et enfin la pose d'un poste transformateur. Pour activer ces opérations et rendre, «au plus vite», opérationnelle cette infrastructure sportive, la djs les a réparties, selon ses responsables, en lots de travaux qui seront confiés à plusieurs entreprises. Une fois opérationnel, le stade OMS de Maghnia soulagera énormément le stade communal des Frères Nouali, sollicité en permanence par les clubs et associations sportives locales dont l'IRBM et l'ASM, souligne-t-on auprès de l'APC. La même source rappelle que le projet n'a démarré, en réalité, qu'en 1994 par l'intermédiaire de l'ex-entreprise publique Emifor Tlemcen, alors que les gradins enregistrent, actuellement, un taux d'avancement de 60%. L'APC prévoit, également, la réalisation sur place d'un restaurant, d'une cafétéria et d'une salle de réunion et ce, précise-t-on, afin de doter le complexe sportif en moyens d'autofinancement pour son entretien et autres servitudes indispensables à son bon fonctionnement. S'agissant de la pelouse, la même source signale l'absence sur place de moyens d'entretien, à l'instar de rouleaux, d'aérateurs, d'un petit tracteur et de tondeuses mécaniques, ce qui se répercute sur son état et risque de la dégrader. Le gardien, qui prend en charge cette mission, ne dispose que d'une tondeuse manuelle. Le système d'arrosage de cette pelouse s'effectue à partir d'un sondage réalisé dans le cadre du volontariat.