Vision Un projet de loi relatif à la ville sera soumis prochainement au Parlement. C?est décidé : on ne va plus créer de villes à l?avenir dans les régions côtières. Pour Ahmed Mezmaz, chef de cabinet du ministère délégué à l'Aménagement du territoire et de l'Environnement chargé de la Ville, la raison est toute simple : «Il existe une centaine de regroupements d'habitations sur la bande du littoral qui ne représente que 1,4% de la superficie totale de l'Algérie, occupée par 45% du total de la population dont 25% habitent le Tell soit, 2,6% de la superficie globale et 10% habitent le Sahara qui représente 87% de la superficie totale du pays», a-t-il précisé, hier, lors d?une journée sur l?environnement. A cet effet, un projet de loi relatif à la ville a été élaboré par le ministère et sera soumis prochainement au Parlement. Selon l?orateur, cette loi permettra également de classer ces villes selon des critères précis de façon à créer «la compétitivité» au plan de l'attrait des investissements et des activités scientifiques et culturelles, et ce, selon la nouvelle orientation de l'ONU qui insiste sur la rentabilité des villes sur la base des normes précitées. En plus des villes, «la conformité de celles-ci aux normes esthétiques et de l'état de conservation du style architectural algérien se posent avec acuité», selon l?intervenant qui précise au passage que cette loi repose sur trois principes dont l'implication du citoyen dans tout ce qui a trait à sa ville et sa commune en tant que «premier concerné» ainsi que le principe de «l'information et son rôle important dans la promotion de la ville». En parlant d?Alger et de ses mille et un désagréments, M. Mezmaz a indiqué que la solution réside dans «la création d'autres villes parfaitement maîtrisées qui viendront renforcer et désengorger la capitale, chacune ayant ses spécificités culturelles économiques et autres à l'instar de la nouvelle ville de Sidi Abdallah».