Nouveauté Les professionnels de la communication événementielle sont unanimes à souligner que la culture des Salons commence à s?installer chez les entreprises nationales. Celles-ci ont, semble-t-il, fini par comprendre l?importance de ces manifestations. De ce fait, elles sont de plus en en plus nombreuses à y prendre part. Mais «au départ, il n?était pas facile de les convaincre», souligne Imène Bacha. «Le cas est tout autre aujourd?hui, les entreprises adhèrent facilement à notre démarche, certaines nous demandent même de participer à tous les Salons», ajoute ce chef de projet à Expod. Mieux encore, notre interlocutrice nous apprend que le salon Hidhab?Invest a été mis en place à la demande de certains chefs d?entreprises et des autorités de la wilaya de Saïda. «Après avoir visité le Sud?Invest à Ghardaïa, ceux-ci sont venus nous proposer d?organiser une manifestation similaire à Saïda. Pour cela, ils ont mis une salle à notre disposition», raconte-t-elle. Pour sa part, Nesrine Bouleçane de Fairtrade Algérie relève que dans certains cas, «ce sont les entreprises qui demandent à prendre part à nos salons». «Aussi, je dois vous dire que bien des sociétés ne cherchent même pas à savoir combien leur coûtera la participation à ces manifestations, ils sont partants d?avance», ajoute-t-elle. Il se trouve que la concurrence est pour beaucoup dans cet engouement pour les Salons. «Quand une entreprise apprend que ses concurrentes participent à tel ou tel salon, elle ne se pose pas trop de questions pour s?inscrire sur la liste des participants», explique un responsable de la Safex. Cela dit, et de l?avis d?une représentante d?une société spécialisée dans la vente d?accessoires automobile qui prend part depuis deux ans au Salon du 4x4 à Ghardaïa, la participation à ce type d?événements peut s?avérer très bénéfique à long terme pour l?entreprise. «En ce qui nous concerne, nous continuerons de prendre part à ces salons car nous sommes très contents de nos précédentes participations», déclare-t-elle. Cet avis n?est certainement pas partagé par tous les participants à ces manifestations. Après de mauvaises expériences, certains préfèrent investir ailleurs. «On ne peut pas plaire à tout le monde, c?est sûr, mais on fait de notre mieux pour satisfaire nos clients», commente Imène Bacha. «Les participants sont de plus en plus exigeants, c?est clair», note, de son côté, Nesrine Bouleçane.