Des peines de 20 ans de réclusion criminelle ont été prononcées à l'encontre de deux jeunes, reconnus coupables du meurtre d'une octogénaire, survenu dans la nuit du 2 au 3 novembre 2004 dans un douar de la commune de Souaflia (Mostaganem). Un troisième mis en cause, jugé au même titre que les deux condamnés dans cette affaire d'homicide volontaire avec préméditation, a été acquitté par le tribunal. Aux termes de l'arrêt de renvoi, un couple de vieillards, résidant dans le même douar que les trois accusés, a été agressé à son domicile, une nuit du mois sacré de Ramadan. La dame entièrement ligotée et bâillonnée a été retrouvée morte alors que son époux âgé de 90 ans, lui aussi attaché, réussira à se libérer et à donner l'alerte le lendemain dans la matinée. Aux gendarmes chargés d'enquêter sur ce crime, il donnera les noms des trois prévenus qui seront arrêtés. Depuis, ils continueront de nier les faits qui leur sont reprochés et dont le mobile aura été le vol des économies de leurs victimes. Le représentant du ministère public avait requis, à l'encontre de chacun d'eux, une condamnation à la peine capitale, soulignant la préméditation de leur acte et son caractère crapuleux. La défense, de son côté, a plaidé l'innocence de ses mandats «faute de preuves accablantes attestant la culpabilité de chacun d'eux». L'un des prévenus, durant son audition et de celles des témoins lors du procès, réussira à convaincre le tribunal de l'exactitude de son alibi. Le jour des faits, en sa qualité de commerçant de fruits et légumes, il s'était rendu à Tlemcen, puis à Alger. Ce qui explique son acquitement.