Satisfaction Les jeunes générations pourront ainsi s?imprégner suffisamment des valeurs nationales et de l?amour de la patrie. L?éducation nationale s?est taillé la part du lion du programme d?action établi pour la mise en ?uvre des réformes du secteur. En effet, réuni, hier, sous la présidence du chef de l?Etat, le Conseil des ministres a consacré une grande partie de ses travaux à l?éducation nationale. Le programme présenté par le département de Benbouzid, inspiré des instructions du président de la République, a été entériné. Ce projet insiste sur la réhabilitation et le renforcement de la place de l?enseignement de l?histoire à travers la correction, la réimpression de certains manuels d?histoire et une augmentation significative du volume horaire de cette discipline. Autrement dit, l?exposé du ministre met l?accent sur la consolidation de la place de l?histoire de l?Algérie dans les programmes scolaires, notamment par rapport à la dimension éthique, et ce, grâce à la narration crédible des faits historiques et pratiques. Par ailleurs, la suppression de la filière islamique dans l?enseignement secondaire, et par conséquent du baccalauréat sciences islamiques, a été confirmée officiellement. Le communiqué du Conseil des ministres a déploré à ce propos «les calculs politiciens qui ont vu le jour autour de cette question». Par ailleurs, le secteur privé de l?éducation a figuré dans les travaux du Conseil des ministres. Le chef de l?Etat a souligné, à cet égard, la nécessité pour les établissements scolaires privés de souscrire, dès la rentrée scolaire prochaine, au respect des programmes officiels de l?éducation nationale, notamment de dispenser leur enseignement en langue arabe pour tous les paliers scolaires, sous peine de retrait d?agrément et de fermeture de l?établissement. A ce titre, le président va plus loin. Hier, lors de ce Conseil des ministres, il a instruit le gouvernement de préparer un projet de loi énonçant les obligations des établissements privés d?enseignement et les sanctions encourues en cas de violation de celles-ci. Ce sont, en fait, des sanctions judiciaires qui seront prononcées contre les directeurs ayant enfreint la loi.