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Une ville, une histoire
Salsa, jeune fille de Tipasa (3e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 06 - 2005

Résumé de la 2e partie Comme plus tard les colons français, les Romains s?étaient emparés des meilleures terres du Sahel, riches en blé et en oliviers, réduisant à la misère ou en esclavage les populations paysannes.
Voilà donc Tipasa passant sous domination romaine. Elle fait partie de la province de la Maurétanie dite Césarienne, avec comme capitale Iol (Cherchell). Une seconde province, appelée Maurétanie Tingitane, couvrait à peu près le territoire actuel du Maroc.
Le représentant de l?empereur, le Procurateur, réside à Iol, mais il a autorité sur toutes les cités de la région. Véritable potentat, il concentre tous les pouvoirs entre ses mains, commandant l?armée, percevant les impôts, organisant à sa guise l?administration.
Quelques années après l?annexion, Tipasa devient colonie de droit latin. Ce statut donne les droits de citoyenneté romaine à tous les magistrats de la ville et à leurs descendants. Tous les notables devenaient pratiquement des citoyens romains.
On pense que c?est durant les premiers temps de la domination romaine que Tipasa a reçu ses remparts. En fait, ceux-ci devaient exister déjà sous les rois maures, les Romains n?ont fait que les renforcer pour assurer une protection plus grande contre les incursions des populations insoumises.
C?est que, comme plus tard les colons français, les Romains s?étaient emparés des meilleures terres du Sahel, riches en blé et en oliviers, réduisant à la misère ou à l?esclavage les populations paysannes. Les troubles ont été si forts à certaines périodes qu?on a dû appeler en renfort les troupes de Syrie, de Germanie ou d?Espagne. Mais la répression ne devait pas, tout au long de la domination romaine, réfréner les velléités d?indépendance des populations locales.
Dans la seconde moitié du IIe siècle, Tipasa devient une colonie, prenant le nom de Colonia Aelia Tipasensis ; les citoyens libres acquièrent alors les mêmes droits et les mêmes privilèges que les citoyens romains. La ville s?agrandit, recevant de nouveaux quartiers et s?ornant d?un grand nombre de monuments : temples, thermes, amphithéâtre?
Les ruines, qui nous sont restées de ces monuments témoignent de l?importance de la ville.
Parmi les ensembles architecturaux, citons l?amphithéâtre qui est, avec ses 80 mètres de long, le monument le plus vaste de la cité antique. Comme tous les amphithéâtres romains, il est pourvu d?une arène de forme ellipsoïdale, mais, alors qu?habituellement il a la même forme à l?intérieur et à l?extérieur, ici, il a la particularité de s?inscrire dans un rectangle.
A une centaine de mètres de l?amphithéâtre, au croisement des deux principales voies, le cardo et le décumanus, se trouvent les deux principaux temples de la ville, l?un que les archéologues ont baptisé, faute de retrouver le nom de la divinité à laquelle il était consacré, Temple Anonyme, et, au fond, le Temple Nouveau. Ici, on a retrouvé une tête de marbre que l?on a présentée comme celle de Jupiter, mais on ne sait si c?est ce dieu qui était adoré dans ce temple.
Un bel ensemble est le quartier des villas, situé au bord de la mer. La villa la plus célèbre a été appelée villa des Fresques ; elle a été construite vers 150 de l?ère chrétienne, selon un plan hellénique : les murs des pièces étaient recouverts de fresques qu?on pouvait encore admirer lors des fouilles du quartier (de 1950 à 1962), mais qui ont disparu faute de restauration. (à suivre...)


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