Quota La wilaya réserve chaque année approximativement 100 000 ha de son territoire aux cultures céréalières. La production annuelle évolue entre 1 million et 1,5 million de quintaux. Toutefois, les rendements moyens sont inférieurs à 15 q à l'hectare, tombant jusqu'à 4 ou 5 q/ha dans les exploitations où les conditions de culture sont les moins bonnes, pour grimper exceptionnellement à 45, voire 50 q/ha dans certaines situées en zone d'intensification. Cette année, pour assurer le bon déroulement de la campagne, les Ccls ont ouvert 11 points de collecte, mis 17 camions de transport à la disposition des céréaliers et engagé 6 moissonneuses-batteuses aux côtés des 250 autres dont dispose la wilaya, selon les données communiquées par la Direction des services agricoles (DSA). Celle-ci relève que les moyens mis en place sont suffisants et que les capacités de stockage atteignent 830 000 q de céréales, soit l?équivalent de la production actuellement récoltée alors que la campagne moissons-battages vient de démarrer dans les communes à fort potentiel céréalier. Dans quelques jours en effet, les récoltes provenant des zones d'intensification et intermédiaires, soit une superficie totale de 37 800 ha, viendront s'ajouter aux 799 065 q déjà récoltés à la mi-juin sur une superficie moissonnée de 59 896 ha, soit 60% de la superficie emblavée. Au niveau des trois Ccls qui réceptionnent la production, les quantités collectées demeurent très faibles par rapport au niveau des productions obtenues, en raison notamment «d'un écoulement de l'orge sur le marché libre, du mode de paiement qui n'arrange pas les céréaliers, de l'auto-consommation et de la part réservée aux semis de la prochaine campagne», a constaté la DSA. En outre, les semences homologuées qui pourraient augmenter considérablement la production ne sont pas utilisées systématiquement par les céréaliers, au vu des livraisons faites cette année par les Ccls, dévoile la même source. Sur 130 000 q utilisés, seulement 20 603 proviennent des coopératives, ce qui ne représente que 16% de semences sélectionnées. Autrement dit, 84% des semences utilisées proviennent des stocks de la précédente récolte, ce qui ne participe pas à l'élévation des rendements. Le rôle des Ccls a été récemment évoqué en conseil exécutif de wilaya.