Résumé de la 11e partie Hayet a maintenant la preuve que Mouloud fréquente de nouveau Lila. Elle décide de le quitter s?il ne renonce pas à elle. Il a commencé par nier. Comment peux-tu croire que je revoie cette fille ? Tu me calomnies ! ? Maman t?a vu ! ? Ta mère ? ? Oui ! Elle est allée à l?hôpital, s?est postée devant le pavillon où Lila travaille et elle t?a vu? Elle vous a vus? Et elle éclate en larmes. Mouloud s?emporte. ? Comment ta mère a-t-elle osé m?espionner ? Mais Hayet ne répond pas à la question. ? Tu m?as de nouveau trahie? Il garde le silence, embarrassé. ? Que t?ai-je fait pour que tu me traites de la sorte ? demande Hayet tout éploré. Ne t?ai-je pas donné des preuves de mon amour ? N?ai-je pas toujours été à tes côtés ? ? Je te demande pardon ! ? Je veux que tu prennes l?engagement de ne plus la revoir ! Elle le fixe de nouveau. Elle sait que l?engagement qu?elle lui demande ne lui offre aucune garantie, mais elle espère au moins qu?il reconnaîtra sa faute. Mais Mouloud, la tête baissée, ne dit rien. ? Jure, insiste Hayet. Il secoue la tête et lâche : ? Je ne peux pas ! Je t?ai déjà trompée? Je ne voudrais pas te faire une fausse promesse ! Elle le regarde, médusée. Cette fois, il ne détourne pas les yeux et elle peut lire dans son regard de la peine, mais aussi de la détermination. ? Tu? tu l?aimes à ce point ? demande-t-elle. ? Oui, dit-il, sans hésiter. Mais je t?aime, toi aussi ! Hayet a un petit rire nerveux. ? Tu m?aimes, mais tu me préfères cette prostituée ! ? Ne l?insulte pas ! ? Et en plus tu la défends ! Cette fille n?est qu?une prostituée, une femme de mauvaise vie ! Une racoleuse ! Elle se cache pour sortir avec toi ! ? Je vais l?épouser, dit-il. Le mot fait l?effet d?un coup de poignard sur Hayet. ? Mais je te garde, dit Mouloud. Après tout, ce n?est pas un crime, d?avoir deux femmes? Comme elle ne répond pas et le fixe du regard, il s?inquiète. Il a, sans doute, été trop brutal avec elle. Il tend la main vers elle. ? Hayet? ? Ne me touche pas ! dit-elle. Et elle s?éloigne de lui comme s?il avait la peste. (à suivre...)