Les activités culturelles et de loisirs en cette période estivale affichent un déficit criant dans la wilaya de M?sila dont les jeunes de ses 47 communes sont «rongés» par l'oisiveté. Période des grandes vacances, la saison chaude révèle, selon certains de ces jeunes, l?incapacité des animateurs des dizaines d?associations locales et des cadres de la culture et de la jeunesse et des sports à concrétiser la notion d?animation de proximité. Hormis quelques expositions de livres et concerts musicaux, l?offre d?animation ne semble pas avoir suivi le rythme d?évolution ininterrompue du nombre des infrastructures des secteurs de la culture, de la jeunesse et des sports et même de l?éducation et de la formation professionnelle, reconnaissent plusieurs cadres de ces secteurs. Outre la maison de la culture nouvellement réceptionnée, M?sila compte vingt-neuf centres culturels et trois musées dont un classé national, à savoir la demeure-atelier du grand peintre orientaliste français converti à l?Islam, Hadj Etienne Dinet, dans la ville de Bou-Saâda. Pour les responsables successifs de la direction de la culture, le problème de l?animation culturelle déficitaire est foncièrement un manque de ressources financières spéciales animation qui n?auraient jamais dépasser annuellement les 100 000 DA. Pour les mêmes cadres, dynamiser la fonction animation exige une coordination plus étroite avec les secteurs dont les missions interfèrent avec celles de la culture comme l?université, la jeunesse et les sports, les communes.