Pour garantir des financements liés aux activités touristiques, le problème ne semble pas se poser au Fgar pour peu que celles-ci soient bien définies et identifiées, selon le ministre. Toutefois, le financement de «gros» investissements par les banques reste tributaire de la mise en place «d?une réglementation autorisant la concession comme garantie bancaire». Selon les banquiers, le régime de concession adopté par le département de Noureddine Moussa vis-à-vis des investisseurs constitue, en effet, un risque et ne permet pas de s?engager sereinement avec ces derniers dans l?octroi de crédits, de surcroît à long terme. Les banquiers reprochent à certains investisseurs «leur manque de professionnalisme» enregistré, notamment, lors de la présentation du dossier bancaire. De ce fait, disent-ils, l?octroi de crédit devient impossible. Cette opinion n?est pas partagée par les professionnels du tourisme qui, eux, considèrent que les banques sont plus restrictives et que «si le propriétaire de l?hôtel peut être n?importe qui, le gérant, lui, doit être qualifié». Les investisseurs se démènent et peinent donc à lever des fonds auprès des banques pour financer leurs projets.