L?institution douanière a organisé, hier, en son siège, un séminaire qui a réuni l?ensemble des responsables centraux et locaux et qui a été présidé par le directeur général, Sid Ali Lebib. En marge de cette rencontre, le P-DG des douanes s?est expliqué quant à l?importance dudit accord. Il indiquera que «l?accord permettra d?éliminer les droits et taxes douaniers sur les matières progressivement jusqu?à 2017, ce qui aura pour avantage d?augmenter les capacités compétitives des entreprises algériennes». Toutefois, selon le numéro 1 des douanes, cet accord favorisera «une émulation» dans le sens où les sociétés les moins compétitives baisseront le rideau tandis que d?autres, plus performantes, prendront le relais. S?agissant des contingents prévus dans ledit accord qui entrera en vigueur à partir du 1er septembre, le directeur général des douanes a tenu à rassurer les exportateurs ayant exprimé leur appréhension, quant à la transparence totale de l?opération. «L?exportateur qui enregistre le premier son produit sera le plus indiqué pour avoir une part où l?intégralité du quota fixé par les termes de l'accord», a indiqué M. Lebib. Une fois le quota acquis «il bénéficiera des avantages préférentiels et par conséquent, ne payera aucune taxe lors de l'exportation de sa marchandises», a-t-il ajouté. Pour ce faire, un nouveau système informatique est mis en place. Ainsi la gestion du démantèlement tarifaire pour les produits industriels ou des références pour les produits agricoles en provenance d?Europe et la gestion des contingents sont inscrits dans le Sigad. Mieux encore, à travers ce système informatique (Sigad), la date d?enregistrement de la déclaration de la marchandise sera, a priori, prise en considération dans ce système de contingents. Cependant, les opérateurs les moins chanceux n?ayant pu décrocher une part du quota, seront contraints de payer les droits communs. «Les avantages préférentiels seront accordés jusqu?à l?épuisement du quota», a signalé M. Lebib. Enfin, le Dr Ali Lebib a estimé que l?accord en question constitue «un appel franc à l?investissement étranger».