Affaire n Apparemment, le dossier de Arafat Brahim Mezouar risque de prendre de grosses proportions à la suite de sa non-qualification au Chabab par la commission de conciliation de la Ligue. Le dossier a été transféré à la chambre de résolution des litiges au niveau de la même instance, à savoir la Ligue. Cette situation a provoqué un état d?alerte dans la maison Chabab où il ne se passe pas un jour sans que les responsables de ce club fassent la navette Caroubier-Dar El- Beïda (siège de la LNF) pour voir s?il y a du nouveau. Mezouar n?a pas apprécié la tournure prise par cette affaire, la décision de la ligue ne lui permettant pas de prendre part à la rencontre d?aujourd?hui avec son équipe face à l?ES Sétif pour le compte de la première journée du championnat. De ce fait, l?enfant de Hammam Bouhadjar a décidé de porter cette affaire au plus haut, afin de recouvrer ses droits. La première démarche qu?il entreprendra est de porter l?affaire au niveau du syndicat des joueurs professionnels, présidé par Mourad Mazar, cette institution étant créée pour défendre les intérêts des joueurs. L?ex-joueur des Canaris menace même de recourir à la Fifa. Il estime que le non-aboutissement de son affaire est lié à une histoire de règlement de comptes entre les deux présidents de club, Hannachi et Farah. Mezouar persiste à dire qu?il n?a signé aucun document qui prouve qu?il est lié à la JSK et que, de ce fait, il est libre de jouer là où il le souhaite. Mezouar ajoute que son affaire est étroitement liée à celle de Ouslati et il sait pertinemment que le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi, le bloquerait tant qu?il n?aura pas réussi à qualifier l?international espoir dans son équipe. En somme, c?est une manière de rendre la pareille aux dirigeants belouizdadis qui s?entêtent à ne pas retirer le contrat et la demande de licence, signés par Ouslati. Mezouar est allé encore plus loin en déclarant qu?il n?a signé qu?une demande de licence par procuration du fait qu?il se trouvait aux Emirats arabes unies au moment de la transaction. Par ailleurs, selon une source proche de la Ligue nationale de football, Mezouar se trouve dans le même cas que Ouslati et risque de se voir infliger la même sanction, à savoir une suspension d?une année. La seule chose qui pourra le sauver d?une telle décision, est qu?une des deux parties fasse des concessions et retire son dossier de la Ligue. A signaler que la commission des litiges et qualifications a rendu un verdict hier après-midi concernant les cas litigieux. Sur les dix qu?elle devait traiter, seul le cas Ouslati a été tranché d?une manière officielle en infligeant une sanction d?une année de suspension au joueur assortie d?une amende de 500 000 DA. Cela dit, cette décision est toutefois sujette à recours auprès de la commission des recours de la Fédération algérienne de football dans un délai d?une semaine. Pour les autres cas, la commission a laissé une nouvelle chance aux antagonistes pour trouver une issue à l?amiable. Ils ont été transférés à la chambre de résolution des litiges qui statuera au courant de la semaine prochaine.