«La réconciliation nationale est une question brûlante qui implique tous les Algériens. Aujourd?hui, tous les facteurs sont favorables à la paix, pour participer à son édification, la population doit donner quelque chose : sa voix le 29 septembre», a déclaré le président du Mouvement national d?espérance (MNE), Mohamed Hadef, hier, lors d?une conférence de presse qu?il a animée au siège de son parti, sis à la rue Didouche-Mourad. Affirmant qu?actuellement, tous les Algériens aspirent à la paix après des années «d?affrontement et de division», le conférencier a estimé que «les opposants à la charte ne comprennent rien à la démarche présidentielle, certains parlent du FMI, d?autres prêchent un discours moralisateur et d?autres confondent tout. Pourtant, le discours du président est clair et résolu. Le 29 septembre est un rendez-vous politique majeur et un grand pas vers la consolidation de la paix». Dans un communiqué rendu public, le MNE énumère 18 propositions pour «consolider» la paix et l?union nationale, entre autres, la mise en place d?un projet politique national moderne, la démocratisation des institutions nationales et la reconstruction de l?économie nationale sur des choix stratégiques. «Le projet de la charte codifie les moyens nécessaires pour une paix durable, c?est un bien précieux collectif qui implique tous les acteurs du pays», ajoutera M. Hadef en précisant que son parti s?engage et s?implique dans la construction de la paix «sans adopter une attitude moutonnière et sans danser sur l?air de la paix», car un oui massif lors de ce référendum signifie «la victoire de tous les Algériens».