Relance n Après une prise de recul de quatre mois, l?ex-international et driver de l?USMA est revenu sur la scène footballistique nationale. InfoSoir : D?abord pourquoi cette éclipse ? D. Menad : Je ne vous cache pas que c?était une nécessité que de prendre un repos tant mérité. C?est aussi un recul pour mieux voir et profiter pleinement des choses de la vie ce que le travail ne nous permet pas souvent. Disons aussi que j?en avais besoin pour mettre de l?ordre dans mes idées. Et vint ce contact de l?USMH, qui est tombé à l?eau ? Tout d?abord, je tiens à préciser que j?ai rencontré un homme sérieux et honnête en la personne du président de l?USMH. Je suis désolé si les négociations n?ont pas abouti, car c?est un plaisir de travailler avec des gens de la trempe de Lefki. Pourquoi cela n?a-t-il pas marché ? C?était dans la manière de percevoir la remunération. Et là, j?ouvre une parenthèse : pourquoi l?entraîneur n?a-t-il pas droit à une prime de signature au même titre que le joueur ? Et c?est sur ce point que nous n?avons pas eu la même vision. Sinon tout aurait bien marché. Donc, ce n?était pas à cause de la difficulté de la mission ? Aucunement, du moment que l?USMH peut accéder si tout le monde s?y met bien sûr. Et ce n?est pas dû ? comme annoncé par certains ? au problème de mes assistants. Encore une fois, je dis bien que j?ai eu affaire à un président qui défend bien les intérêts de son club et c?est évident. Et cette fois, c?est le CSC ? Oui et je le confirme. M. Ghoualmi m?a contacté par téléphone et on a discuté. Seulement, ce n?est que mercredi (entretien réalisé, hier, mardi) qu?on tirera tout au clair puisqu?on aura une discussion sur tous les aspects : modalités, entourage du club... et si tout va bien, je serai au CSC. Et le côté financier ? Il n?est pas essentiel, bien que très important et ce même si quelques dirigeants jettent l?argent par les fenêtres en payant des joueurs sans envergure avec des sommes colossales. Vous avez une idée sur le CSC quand même... Enfin, pas tout. Sur ce qui m?intéresse, je dirai d?abord que c?est une équipe dont l?effectif a été remanié à 70 % et là la tâche sera lourde. Le club traverse une petite crise à laquelle il faudra trouver une solution. Renouer avec le public qui est une force au CSC et contourner ce problème de stade qui se pose au club. Une domiciliation stable s?impose. Vous n?avez donc aucune appréhension sur la pression ? Le football est ainsi fait et on fait avec. La pression, j?en ai connu et on est là par amour pour ce football qu?on doit améliorer car ce n?est pas facile d?être entraîneur. On subit tout, mais on doit lutter non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour élever le niveau qui reste notre tâche primordiale. Sur ce début de cycle, avez-vous une opinion ? Comme on dit chez nous, les temps qui passent sont les meilleurs. Je peux dire aussi, ce ne sont pas les moyens seulement qui font de grands clubs, il faut aussi le travail de fond et une politique objective, donc, une stratégie adéquate. Il faut du sérieux et de la persévérance pour goûter et apprécier l?amélioration qui ne se fait pas facilement et rapidement. La JSK ? Un bon départ et c?est tout. Il faut plus que ça. Les départs de Zafour et de Belkaïd ont quelque peu émoussé le jeu de l?équipe. Quelques points de vue? Je rends hommage à l?ASO qui réalise des merveilles. Une politique en rapport avec les moyens dont elle dispose. Des joueurs inconnus, un travail et une régularité à tous les niveaux et les bons résultats à l?horizon. J?attends beaucoup du CAB. Les situations de l?ASMO, de l?USMBA, des écoles qui ont abandonné leur vocation, pataugent dans les profondeurs. Et l?équipe nationale ? C?est la vitrine du football national. Ses résultats, on les attendait. Enfin, il faut qu?un travail de fond se fasse dans notre football à tous les niveaux et la presse est également concernée. Je remercie InfoSoir qui m?accueille à chaque occasion. Bonne continuation.