Projets n Les programmes de raccordement au réseau du gaz naturel nécessitent l?implication de tout le monde. Intervenant lors d?un point de presse, M. Lourak, Directeur de l?industrie et des mines (DIM), a estimé que «maintenant que les moyens financiers ne font pas défaut ? un montant global de 1 460 millions de dinars a été mobilisé à cet effet ? rien n?empêchera, en principe, la wilaya d?atteindre, à l?horizon 2009, son objectif de raccordement à cette énergie de 29% de ses foyers, pour un taux actuel de 15%». Constatant que les conditions de réalisation sont favorables depuis l?avènement, en 2002, d?un nouveau mode de financement des projets supprimant la quote-part des collectivités locales et son remplacement par une contribution forfaitaire de 10% du citoyen, il a imputé le retard accusé par la wilaya en la matière, à une multitude de contraintes, dont le non-paiement par les municipalités de leurs dûs. Bien plus et aussi paradoxal que cela puisse paraître, des réseaux de distribution publique du gaz, fonctionnels au niveau de certaines agglomérations urbaines (Tizi Ouzou, Boghni, Tadmaït, Azazga, Draâ El-Mizan et autres) ne comptent que moins de la moitié de leur potentiel d?abonnés. Cette situation s?explique, selon M. Lourak, par diverses raisons, notamment le préalable à tout branchement par la Sonelgaz de conformité des installations de gaz, le non-acquittement par les bénéficiaires de leur contribution au montage financier, ainsi que l?émergence, ces dernières années, de lotissements anarchiques non viabilisés, particulièrement au niveau du chef-lieu de wilaya. Aussi pour rentabiliser les investissements consentis, il a été décidé, selon le DIM, de consacrer le programme de raccordement de lotissements sociaux. Cette démarche, au vu de ses résultats probants, sera étendue dans le cadre d?autres programmes pour la prise en charge de lotissements à forte concentration d?habitations, est-il ajouté. Pour le respect du délai de réalisation du programme complémentaire de soutien à la croissance économique, s?étalant de 2005 à 2009, et afin de rattraper le retard accusé par la wilaya dont le taux actuel de raccordement au gaz de ville ne dépasse pas 15%, la même source considère comme «impératif» que soit mis un terme aux sporadiques oppositions de citoyens concernant les terrains de passage des gazoducs et la réalisation de postes de détente. «La DIM privilégie toujours une solution à l?amiable de ce problème», a souligné son responsable, avertissant que quand cela n?est pas possible «force restera à la loi qui couvre l?expropriation pour utilité publique». «La persistance d?un tel écueil est impensable et n?encourage nullement la venue dans la région des entreprises de réalisation», a déclaré M. Lourak en ajoutant à l?adresse de ces «opposants» : «Vous ne devez pas ignorer que pour arriver jusqu?à Tizi Ouzou, le gaz a cheminé depuis Hassi R?mel sur des terres appartenant à des tiers.»