Adhésion n Un large mouvement de solidarité avec les prisonniers sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, s?est exprimé hier en Italie. Plusieurs grandes places de Rome, Florence, Gênes et Bologne ont connu une intense effervescence avec la présence de centaines de personnes venues témoigner leur solidarité avec les prisonniers sahraouis qui viennent de mettre fin à une grève de la faim de 45 jours, déclenchée en signe de protestation contre leur incarcération arbitraire et leurs conditions de détention dans les prisons marocaines. Cette journée de solidarité, décidée à l'issue de la 31e conférence européenne de coordination de soutien au peuple sahraoui (Eucoco), qui s'est tenue les 23, 24 et 25 septembre à Mol (Belgique), a connu une large adhésion comme en témoigne la présence de personnalités politiques de plusieurs formations politiques à la Piazza Venezia de Rome pour apporter leur soutien à cette initiative-solidarité avec les prisonniers et les victimes de la répression dans les territoires occupés du Sahara occidental. Des banderoles appelant à la fin de la répression et à la tenue d'un référendum d'autodétermination ont été affichées, des expositions de photos de prisonniers sahraouis et des pétitions dénonçant les graves atteintes aux droits de l'homme et la répression, et appelant à la libération immédiate des détenus, ont eu lieu au cours de cette journée, a constaté l?APS. Plusieurs parlementaires de l'intergroupe Paix au Sahara occidental, ont tenu à assister pour appeler à «mettre fin à la répression» à «libérer tous les prisonniers sahraouis victimes de tortures et de brimades dans les prisons marocaines». Après voir rappelé la réaction des forces d'occupations marocaines «qui ont réprimé avec une violence inouïe la résistance pacifique des Sahraouis qui luttent depuis trente ans pour avoir leur propre patrie» ainsi que les «violations systématiques des droits de l'homme par l'occupant marocain», les parlementaires exigent «la tenue d'un référendum d'autodétermination, tel qu'établi par le plan de paix de l'ONU, pour permettre au peuple sahraoui de choisir son destin». Des motions de soutien et de solidarité ont été, en outre, signées par des élus de plusieurs communes du centre et du nord du pays, notamment dans la région de Modène et en Toscane «dénonçant les conditions de vie des Sahraouis vivant au Sahara occidental, encore occupé par le Maroc, en dépit des résolutions de l'ONU, prévoyant l'organisation d'un référendum d'autodétermination», et exprimant leur plein engagement dans la lutte pacifique du peuple sahraoui.