Fauteuil n C?est la première fois depuis l?indépendance qu?un président de la Fédération algérienne de football, en l?occurrence Mohamed Raouraoua, arrive à boucler son mandat de quatre ans. En effet, depuis l?instauration du mandat olympique pour la présidence de la FAF, en 1989, aucun président n?a pu aller au bout de son mandat, ce qui coïncidait effectivement avec la période la plus instable et la plus sombre qu?a connue le football algérien. Mohamed Raouraoua, élu en novembre 2001, lui, a réussi vaille que vaille à renverser la tendance en évitant à la première institution de la balle ronde une crise interne et un éclatement en cours de route. Il faut, bien au contraire, remonter à très longtemps pour voir un bureau fédéral aussi soudé et une assemblée générale plutôt sans la moindre dissidence en son sein. D?ailleurs, à en croire des sources concordantes et bien au fait des affaires du football national, une grande majorité des membres de cette assemblée est favorable à une reconduction du président Raouraoua pour un second mandat à la tête de la FAF. Or ce dernier avait annoncé officiellement son refus d?être candidat à sa propre succession le 22 décembre prochain lors de l?assemblée générale élective. Par ailleurs, et à moins de deux mois de cette échéance électorale, aucun candidat n?a jusqu?à ce jour annoncé de manière officielle sa candidature au poste de président de la FAF. C?en est une première en tout cas. Car, d?habitude, on assiste à une précampagne électorale mettant aux prises au moins deux candidats, comme ce fut le cas en 2001 entre Mohamed Raouraoua et Rachid Bouabdallah, ex-président du CA Batna et président de l?Observatoire national de sports. Hormis Mahieddine Khalef, qui avait annoncé sa candidature l?année dernière, soit en décembre 2004 mais, qui ne s?est plus manifesté depuis, même la rumeur a des allures plutôt moues. Des noms ont certes circulé, comme ceux de Mazar, Allik, Kezzal, Boutadjine, Bouabdallah, Aïssaoui et autres Yahi, mais sans lendemain. Aucune effervescence particulière n?est perceptible, par ailleurs, si ce n?est une sorte de mobilisation en sourdine pour préparer une motion de soutien officielle pour l?actuel président Raouraoua que les membres de l?AG comptent annoncer lors de la prochaine AG ordinaire de la FAF, la dernière avant les élections.