Le négociateur en chef palestinien, Saeb Erekat, a estimé dimanche que «la politique suivie et celle qu'appliquera Israël en Cisjordanie, en imposant des restrictions sur la libre circulation des Palestiniens», c?est pire que l'ancien régime de l'apartheid en Afrique du Sud. Dans une déclaration à la presse, M. Erekat a indiqué que ces mesures répressives entravent les démarches visant l'établissement de deux Etats cohabitant côte à côte, l'un palestinien et l'autre israélien, sur la base des frontières de 1967. Il a, en outre, mis en garde les autorités israéliennes contre les risques de restriction de la libre circulation des citoyens palestiniens en Cisjordanie. Ces restrictions, a-t-il dit, «font partie du projet de construction du mur de séparation et de ses plans rejetés tant par les Palestiniens qu'aux niveaux régional et international». Par ailleurs, il a affirmé que les tentatives d'Israël visant à imposer des restrictions aux Palestiniens dans un Etat aux frontières provisoires «sont rejetées en bloc par la partie palestinienne». Commentant les informations rapportées par les médias concernant l'exercice par Washington de pressions sur le président palestinien Mahmoud Abbas pour l'amener à poser des conditions à la candidature aux élections législatives, M. Erekat a précisé que les élections palestiniennes «auront lieu à la date prévue et fixée au 25 janvier, conformément à la loi palestinienne», soulignant que «tout un chacun se doit de respecter le souhait des Palestiniens et d'éviter la provocation verbale et l'appel à la violence dans les mosquées, les églises ou dans tout autre lieu, car ces élections se tiendront à la date prévue».