Le dirigeant palestinien a accusé le Premier ministre Ariel Sharon de vouloir le tuer tout en prévenant que son pistolet était près de lui, dans une interview publiée aujourd?hui par le quotidien israélien Yédiot Aharonot. «Sharon a lui-même admis qu'il avait tenté de me tuer 17 fois à Beyrouth (au début des années 1980), mais je suis ici. Mon pistolet est près de moi», a affirmé M. Arafat. Il a, par ailleurs, indiqué qu'il était prêt à rencontrer M. Sharon «dans la mesure où j'ai déjà rencontré ici (à Ramallah) son fils Omri». «Ouvrons une nouvelle page, je suis prêt à une nouvelle trêve, j'appelle Israël à conclure une trêve, s'il y a une position positive de la part du gouvernement israélien nous réussirons», a-t-il répété. S?exprimant sur l?hypothèse de son expulsion, Arafat a affirmé : «Je n'irai nulle part, c'est ici ma patrie».