En revanche, la République tchèque, revigorée par le retour d'un Pavel Nedved très motivé, a affiché à Oslo une très nette supériorité technique sur la Norvège (1-0). Malgré la puissance d'un John Carew en pleine forme, la tâche des Norvégiens s'annonce très difficile mercredi à Prague. Les Tchèques semblent avoir retrouvé un deuxième souffle avec le retour de Milan Baros, meilleur buteur du dernier Euro, et de Nedved. L'essentiel est fait pour les Tchèques. Sans couac, la génération brillante des Nedved, Smicer, Koller et Cie devrait vivre sa première, et sûrement sa dernière, Coupe du monde. Tomas Galasek est suspendu et Tomas Rosicky est incertain, à la suite d?une blessure à une cheville subie samedi. «Nous sommes certes plus proches du mondial (que la Norvège) mais nous ne sommes qu'à la première mi-temps. De surcroît, les Norvégiens jouent mieux à l'extérieur qu'à domicile», a affirmé Pavel Nedved, de retour en sélection après 16 mois. Les Norvégiens refusent eux tout fatalisme. «Les Tchèques croient peut-être qu'ils ont déjà gagné mais on peut quand même espérer. Il va falloir y mettre tout notre c?ur», déclare le sélectionneur Aage Hareide. La presse norvégienne est moins optimiste et invoque la nécessité d'un «miracle» pour percer deux fois la performante défense tchèque.