Des gendarmes français viennent de résoudre une enquête ouverte pour homicide datant de 1913 en identifiant scientifiquement, 92 ans plus tard, la victime et son meurtrier. En mars 2005, un groupe de spéléologues découvre des ossements humains dans une cavité située dans un village du nord de la France. Alertés, les gendarmes qui explorent cette grotte y découvrent également un vieux morceau de tissu, une semelle cloutée, un petit porte-monnaie contenant un louis d'or daté de 1880 et des pièces de monnaie anciennes. En analysant les ossements, les experts de la gendarmerie concluent que la victime était âgée d'une trentaine d'années, mesurait 1,70 m et avait une malformation qui la faisait claudiquer. Parallèlement, des anciens du village se confient aux enquêteurs et évoquent la mystérieuse disparition, en 1913, d?un homme, employé dans une fabrique de fromage, disparu à l'âge de 30 ans. Un gendarme de l'époque avait noté dans ses archives qu'un soir de novembre 1913, l?homme en question portant le nom de Jean-Henry Mouttet s'était battu avec un berger, pour l'amour d'une femme. Les gendarmes ont retrouvé un petit-neveu de Jean-Henry Mouttet. Celui-ci leur a fourni le livret militaire de son grand-oncle sur lequel figure sa taille : 1,69 m et la mention «exempté» de service militaire à cause de sa claudication. Une analyse ADN, par la lignée féminine des Mouttet, permet d'établir l'identité du squelette retrouvé dans la grotte. Dans le même temps, ils retrouvent également un descendant du berger. Celui-ci leur explique que le berger, gravement blessé au front, lors de la Première Guerre mondiale, aurait avoué, en 1915, sur son lit de mort, à un prêtre avoir tué Jean-Henry Mouttet, mais sans préciser ce qu'il était advenu du corps.