A l?instar des autres écoles et instituts nationaux, l?Institut national agronomique n?est pas épargné par le phénomène de la déperdition. Au moins 10% des étudiants quittent l?institut durant les deux premières années. La dispense des cours en langue française constitue, entre autres, l?une des principales raisons de cet état de fait, explique Ouarda Bendjama, directrice des études chargée de la pédagogie et des stages au sein de l?institut. L?obstacle des langues vivantes a été soulevé récemment lors d?une journée d?étude organisée à l?Institut national de l?informatique qui connaît également le même phénomène de déperdition. Les étudiants des régions intérieures et du Sud du pays sont les principales «victimes», handicapées par les langues de Molière et de Shakespeare. La décision tardive du ministère de l?Education d'enseigner les langues vivantes à partir de la deuxième année primaire, pour le français, et la première année moyenne, pour l?anglais, suscite l'espoir que ces désaffections au milieu de parcours, pourraient cesser au cours des prochaines années? à partir de 2017!