Carence n Les responsables et les étudiants de l?institut déplorent le manque de moyens de transport indispensables pour effectuer des sorties sur le terrain. L'Institut national agronomique (INA) est un établissement national de graduation et de postgraduation en matière des sciences de l?agriculture. Depuis l?indépendance du pays en 1962, l?institut a formé pas moins de 6 000 diplômés. L?accès à cet institut, selon Ouarda Benjama, directrice des études chargée de la pédagogie et des stages, se fait sur la base de la moyenne obtenue à l?examen du baccalauréat. La moyenne minimale requise est de 12/20, dans les filières scientifiques de l?enseignement secondaire. «Pour cette année universitaire 2005-2006, l?Institut a accueilli 250 étudiants venus des différentes régions du pays. La préservation du caractère national de l?institut répond au souci de former des diplômés pouvant contribuer au développement du secteur de l?agriculture sur l?ensemble du territoire national», affirme-t-elle. Les étudiants mènent un rythme strict et rigoureux durant leur cursus. «Durant les trois premières années, une initiation graduelle est dispensée, dans le cadre d?un tronc commun, pour intéresser les étudiants au monde rural en matière de base comme la sociologie rurale et l?agrométéorologie?», explique encore Mme Ouarda. Le concours d?accès des étudiants ayant fait deux années de biologie ou d?agronomie dans d?autres universités ou centres universitaires a été gelé ces dernières années, indiquera, pour sa part, M. Bouzenad, directeur de la postgraduation. La moyenne obtenue par l?étudiant durant les trois premières années de tronc commun ainsi que le nombre des places pédagogiques disponibles tranchent les options à suivre dans les deux dernières années du cursus de graduation sanctionné par le diplôme d?ingénieur en agronomie. L?INA se distingue également par l?examen appelé synthèse agronomique ; une épreuve basée sur un tirage au sort des questions ; l?étudiant aura une semaine de recherche et de préparation pour répondre aux questions du jury avant la soutenance des thèses de fin d?études. «Cela incite nos étudiants à améliorer leurs compétences et leur savoir-faire», ajoute M. Bouzenad.