Echange n Dans un long communiqué adressé à notre rédaction, Rachid Bouabdallah, le président de l?Observatoire national des sports, s?attaque, de manière assez musclée, au président sortant de la FAF. En fait, le long réquisitoire dressé par Bouabdallah fait suite à un communiqué de Raouraoua daté du 22 novembre dernier et publié par un de nos confrères, dans lequel le président sortant n?a pas ménagé le président de l?Observatoire national des sports en le traitant, entre autres, de pseudo-acteur du football. Attitude que qualifie Bouabdallah comme étant une manière de «couvrir le grand désastre de son mandat et l?échec de l?assemblée générale du 20 novembre 2005». D?emblée, Bouabdallah dénonce ce qu?il qualifie d?indécent frisant l?hérésie et la psychopathologique le traitement fait à des personnalités du football : «Des joueurs de renommée mondiale, tels MM. Mekhloufi, Zouba, les frères Soukhane, Maouchhe, Kermali, et autres de la glorieuse équipe du FLN deviennent des pseudo-acteurs du football. Mouldi Aïssaoui, docteur en stomatologie, international connu pour ses qualités professionnelles, sportives et humaines, ex président de la FAF et ancien ministre de la Jeunesse et des Sports est lui aussi désigné de pseudo-acteur. Sans oublier ce joueur des années 1950 qui a interrompu sa carrière sportive et ses études universitaires pour une noble mission : celle de la libération du pays, dirigeant et président d?un club pendant plus de deux décennies. Ceci prouve parfaitement le niveau d?appréhension et l?ignorance de l?histoire du football algérien par ce M. Raouraoua.» Avant de poursuivre : «Si nous sommes des pseudo-acteurs et des vieux routiers, lui (Raouraoua), il est un intrus dans cette discipline.» Évoquant l?élection de 2001, Bouabdallah rappelle : «Il était moins critique lorsque le ministre de la Jeunesse et des Sports de l?époque a permis son parachutage à l?assemblée générale dans le cadre de son quota de 10 % dont il remet en cause la légitimité aujourd?hui. Lui et moi savons, avec M. Berchiche, ancien MJS, comment il a été élu à la tête de la FAF. Par ailleurs, il qualifie notre «défaite de plate couture» en 2001 et dont il s?enorgueillit en 2005. Ce serait risible si la situation dans laquelle il a mis le football national n?était aussi dramatique et humiliante.»