Débrayage Huit syndicats du secteur des finances et de la planification menacent de recourir à la grève. Dans une missive adressée, samedi dernier, au ministre des Finances, huit syndicats du secteur des finances et de la planification ont tenu à faire part de leur mécontentement. Marginalisés lors de la dernière bipartite Gouvernement-Ugta, ils ont exigé réparation. Représentant plus de 60 000 employés et se disant garants de leurs intérêts, ils se sont soulevés contre les résultats de la dernière rencontre entre Ouyahia et Sidi Saïd. Selon eux, «les intérêts de 60 000 employés ont été volontairement occultés». Sinon comment expliquer que l?augmentation des salaires dont il a été convenu ne concerne que les employés de la présidence, du ministère de l?Intérieur et ce celui des Affaires étrangères. L?issue de la bipartite a provoqué le courroux de ces syndicats. Représentant, entre autres, des employés du Trésor public, des douanes du domaine public et de l?inspection générale des finances, ils se sont réunis au cours d?une session extraordinaire, la semaine dernière où ils ont dénoncé les deux poids deux mesures de la part des pouvoirs publics. Le Snapap, de son côté, a annoncé qu?il préparait une grève pour le mois d?octobre prochain. Coïncidant avec la rentrée sociale, elle sera placée sous le signe de la rentrée des enseignants. «Elle sera suivie à travers les 48 wilayas et touchera tous les secteurs de la Fonction publique», avertira le patron du Snapap, M. Malaoui. Intervenant lors du congrès constitutif de la fédération des enseignants, il a tenu à faire part de son indignation quant à l?arrestation d?enseignants sur la place publique, estimant qu?elle constitue un précédent grave.