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À guichets fermés
FONCTION PUBLIQUE
Publié dans L'Expression le 09 - 05 - 2006

Les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'administration et des finances sont entre autres concernés par le débrayage.
Les travailleurs de la Fonction publique observent aujourd'hui une grève nationale. Celle-ci a été décidée par l'intersyndicale de la Fonction publique, née récemment et regroupe plus de dix syndicats autonomes tous secteurs confondus.
Les représentants de cette intersyndicale, entre autres, le Snapap, le Cnapest et le Snpsp semblent être déterminés, plus que jamais, à défendre les droits des travailleurs. Pour eux, les mouvements de protestation demeurent la seule voie pour faire entendre leurs doléances. Ils considèrent toutefois que la grève d'aujourd'hui n'est qu'une première action pour dénoncer une situation socioprofessionnelle jugée précaire.
Ils menacent par ailleurs de recourir à d'autres formes de protestation si leurs revendications ne sont pas prises en charge. Le service minimum sera toutefois respecté selon les représentants de l'intersyndicale. Les dernières déclarations du secrétaire général de l'Ugta n'ont pas réussi par contre à calmer les esprits de certains fonctionnaires qui ne reconnaissent que la représentativité des syndicat autonomes. Il faut dire que depuis quelque temps, un bras de fer est annoncé entre les représentants de l'Ugta et ceux des syndicats autonomes. Les premiers qui affichent leur respect aux mouvements de protestation déclenchés par les syndicats autonomes, estiment néanmoins que certains de ces derniers ne sont là que pour casser l'union des travailleurs. C'est d'ailleurs l'avis du secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (Fnts), M.Rouabia. «Nous faisons tout pour unir les rangs des travailleurs de la Fonction publique pour un but commun. Pourquoi tenter alors de casser cette union», nous a-t-il répondu en réaction à l'appel du syndicat autonome des paramédicaux à la grève d'aujourd'hui. Il a estimé par ailleurs qu'il n'y aura pas une grande mobilisation des paramédicaux.
Le chargé de communication de l'Ugta, Rachid Aït Ali, nous a déclaré, quant à lui: «Nous respectons les décisions des syndicats autonomes quant aux mouvements de protestation annoncés». Il poursuivra: «Si ces grèves permettent d'arracher l'augmentation des salaires, tant mieux». Pour les syndicats autonomes, peut importe le taux de suivi du débrayage. L'essentiel, estiment les représentants, c'est que tous les syndicats autonomes de la Fonction publique se sont réunis pour une cause commune, ce qui fait leur force. L'augmentation des salaires, la défense du droit syndical et le débat sur le statut de la Fonction publique, sont les revendications principales soulevées par l'intersyndicale.
Ils contestent notamment la manière dont le statut de la Fonction publique a été élaboré. Le débat autour du ce dernier devra se faire, selon l'intersyndicale, avec la participation des syndicats autonomes. «Le nouveau statut, qui ambitionne de réhabiliter l'agent de l'Etat pour mieux accomplir ce à quoi la réforme tend, la neutralité, le professionnalisme et la transparence dans l'exercice de la fonction, conduira-t-il à une revalorisation des salaires des fonctionnaires?» s'interrogent les syndicalistes en précisant que rien n'est sûr.
Ils appellent toutefois à une bipartite avec le gouvernement en considérant qu'ils n'ont rien de commun avec la tripartite.
Tout semble indiquer donc qu'un vent de colère souffle au sein de la Fonction publique. A l'origine de cette contestation de la base, la situation explosive du front social due essentiellement aux retombées des réformes économiques sur le monde du travail.
Ces réformes initiées par le pouvoir dans le secteur de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de la santé et de la Fonction publique en général ont rencontré une grande résistance grâce aux luttes des syndicats autonomes qui activent dans ces divers secteurs. Les récentes grèves dans ces secteurs ont montré la domination du mouvement syndical autonome.
Les enseignants du supérieur ont fait une grève les 17 et 18 avril dernier et menacent d'un autre mouvement de protestation d'une semaine, à partir du 13 du mois en cours. Les enseignants du secondaire ont entamé récemment une grève de deux jours. Outre les salaires, tous les syndicats se plaignent d'un système d'exclusion et de marginalisation devant le monopole de l'Ugta, estiment les syndicalistes. Pour eux, cette situation nuit à l'esprit de partenariat et de dialogue social dont ne cessent pourtant de se réclamer les autorités et auxquels tous les syndicats souhaiteraient contribuer.
Les premiers éléments montrent cependant qu'il y a une ébauche d'union syndicale qui a commencé avec les 7 syndicats autonomes dans le cadre Cnls pour défendre les libertés syndicales et les revendications des travailleurs.
Ensuite il y a celle de l'intersyndicale de l'éducation et actuellement celle de la Fonction publique.


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