La sortie effectuée par les éléments du groupement de la gendarmerie nationale d?Oran dans la nuit de lundi à mardi, dans neuf localités, s?est soldée par l?interpellation de 170 suspects. «Nos éléments ont procédé à l?arrestation de neuf personnes pour différents délits tels l?usage de stupéfiants, le port d?armes prohibées et l?ivresse », a souligné le lieutenant-colonel Bennaâmane, commandant du groupement lors d?un point de presse. Pour cette opération, 223 gendarmes ont été mobilisés, des éléments du groupe cynotechnique ainsi que les 120 éléments du Groupe d?intervention et de réserve (GIR) ont sillonné, sous une pluie battante et un froid glacial, les quartiers «chauds» à savoir la cité Usto, Sid El-Bachir, cité El-Amel, Ch?taïbou, Aïn Beïda, Ben Freha, Fleuris, El-Mara et Flaussen. Oran est également le fief des immigrés clandestins, de la falsification des documents officiels. En effet, 365 étrangers de diverses nationalités ont été arrêtés depuis le début de l?année en cours. Les 80 affaires traitées ayant trait à la falsification de documents se sont soldées par l?arrestation de 112 malfaiteurs durant la même période. Le trafic de véhicules ne cesse de prendre de l?ampleur à Oran, selon le conférencier. Quatre trafiquants ont été écroués par le groupement de la gendarmerie. Neuf véhicules ont été ainsi saisis. Le bilan présenté par le lieutenant-colonel Benaâmane reflète incontestablement la hausse des différents délits à Oran. Ainsi, 58 kg de stupéfiants et 2 840 comprimés de psychotropes ont été saisis et 284 personnes dont la majorité est sans profession et âgée entre 18 et 30 ans, arrêtées. «Le chômage constitue l?une des causes principales de la délinquance et représente 68,31 % de la totalité des affaires traitées comme élément criminologène majeur», souligne l?officier. Le groupement de la gendarmerie d?Oran, selon son commandant, axe ses activités sur la sensibilité des citoyens, notamment les classés juvéniles. Dans ce cadre, une cellule délinquance juvénile a été mise en place le 14 mars dernier. Des rencontres de sensibilisation sont organisées dans les différentes localités et à travers les ondes de la radio locale El-Bahia.