L?Algérie offre des opportunités idéales aux concessionnaires de plusieurs marques surtout, semble-t-il, après l?arrêt de l?importation des véhicules de moins de 3 ans. El-Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, a déclaré, la semaine dernière, lors d?une rencontre avec les associations de protection du consommateur, que «des concessionnaires ne respectaient pas leurs engagements vis-à-vis de leurs clients», et il a indiqué, à cette occasion, qu?un avant-projet de loi, s'articulant autour de 115 articles, a été soumis «pour avis et enrichissement» à l'ensemble des parties concernées. Cependant, il a précisé qu'«un décret destiné à réglementer les activités des concessionnaires automobiles en Algérie» est en préparation avec la collaboration des ministères des Transports et des Finances en vue de combler le vide juridique existant, notamment «en matière de garantie et de service après-vente». Une réglementation, attendue par les professionnels, mais redoutée par de nombreux «parasites» du secteur. A ce jour, personne n?est en mesure d?avancer un quelconque pronostic sur le contenu de cette nouvelle loi : se contentera-t-elle de «protéger» le client ? , organisera-t-elle toute l?activité liée au secteur de l?automobile ? Près de 180 000 véhicules ont été vendus l?an passé, un chiffre qui devrait progresser d?au moins 35% cette année, selon les concessionnaires. Le chiffre d?affaires de ces derniers est de 300 millions de dollars. Cependant, une question mérite d'être soulevée. Combien de postes d?emplois directs et indirects sont-ils créés par chaque concessionnaire ?